Conciliation études-travail: une campagne virale pour faire #monchoix

Le 15 novembre dernier, les partenaires impliqués dans le comité stratégique en persévérance scolaire en Beauce-Sartigan ont lancé la nouvelle campagne de sensibilisation déployée sur le web, #monchoix.

Selon une étude datant de 2012, 72 % des jeunes du deuxième cycle du secondaire de la MRC Beauce-Sartigan étudient et ont un emploi à temps partiel. La moyenne au Québec est de 43 %, précise l’organisateur communautaire au CSSS de Beauce, Olivier Duval. Avec le plein emploi comme présentement, il est plus tentant pour les jeunes d’abandonner les cours pour se consacrer uniquement à l’emploi. C’est pourquoi la campagne #monchoix a été créée.

L’objectif de cette plateforme web est d’informer les étudiants sur la façon de bien équilibrer son temps, d’outiller les parents et de leur donner des trucs pour accompagner leurs enfants et finalement, de faire prendre conscience aux employeurs qu’il est important de mettre en place des éléments pour faciliter la scolarisation des étudiants travaillant pour eux, comme un horaire flexible en période d’examen.

Selon la chargée de projet et intervenant jeunesse au Carrefour jeunesse-emploi de Beauce-Sud, Marilyn Pilotte, en donnant ce petit coup de pouce aux jeunes, ils seront plus motivés à finir leurs études, à rester dans les entreprises et surtout, cela permettra à l’employeur d’avoir accès à de la main-d’œuvre qualifiée.

Les partenaires de la campagne #monchoix.

Deux porte-paroles

Puisque cette campagne se décline majoritairement sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram, deux jeunes personnalités de la région ont été choisies pour faire passer le message auprès des jeunes.

La chanteuse Jessica Pruneau de Saint-Prosper explique que l’éducation a toujours été importante pour elle. «J’ai toujours eu de bonnes notes à l’école et j’ai gagné environ 40 000 $ en bourses d’études. J’ai pu me dédier à mes études et plus tu performes, plus tu gagnes des bourses. Donc pour moi, les études ont été plus payantes qu’un travail à temps partiel», explique-t-elle.

Le second porte-parole est le Beauceron Edouard Doyon, mieux connu sous le pseudonyme de D’ward l’hypnotiseur. Il a commencé sa carrière à 17 ans et devant le succès et les nombreux projets, dont la chance de travailler avec Messmer, il a lâché l’école. «Aujourd’hui, je sais que ce n’était pas la meilleure idée parce que j’arrive à un niveau où j’ai besoin de mon diplôme. Un retour à l’école, c’est difficile à gérer avec les projets de carrière», précise-t-il.

Tous s’entendent pour dire que lorsque l’on est jeune, il faut prioriser les études. Le travail vient après. Ce projet de 63 600 $ a été réalisé grâce au financement du ministère de l’Éducation.

Pour en savoir plus, consultez le cestmonchoix.org ainsi que le @monchoixofficiel, @jessicapruneau et @ed.doyon sur Instagram ou le facebook.com/monchoixofficiel.