Quand l’équitation influence le caractère et les émotions

Même si elles étudient encore à l’école secondaire, Ève et Ève-Marie confirment que le programme sport-études en équitation a changé leur quotidien.

Autre texte : Un programme sport-études où fusionnent le cheval et l’élève

Ève Cloutier-Poulin, de Saint-Joseph, obtiendra son diplôme d’études secondaires en juin prochain. Membre du programme durant tout son parcours scolaire, elle avait suivi au préalable des camps d’été et cours privés à la Ferme Cliche et Lessard.

«J’ai réussi tous les cours de cavaliers (1 à 4) et je vais faire bientôt le cours d’entraînement de base. Depuis deux ans, je travaille avec Skip, mon propre cheval acheté avec l’appui de mes parents», dit la jeune cavalière de 16 ans.

Ève Cloutier-Poulin

Ève aime autant l’aspect théorique que le côté pratique du programme. «C’est le fun de savoir comment le cheval fonctionne et la façon de le monter. Skip ne m’écoute pas tout le temps, mais j’ai un lien particulier avec lui. Je suis une personne calme pour ne pas stresser le cheval», confirme-t-elle.

Malgré la venue prochaine de ses études postsecondaires, cette dernière continuera à faire de l’équitation. «Skip pourrait être en demi-pension, mais il resterait à moi. Plus tard, j’aimerais travailler avec les chevaux et faire des compétitions», d’ajouter Ève.

Neuf ans de connaissances

Ève-Marie Maranda, 13 ans, réside à Notre-Dame-des-Pins. Ayant monté son premier cheval à quatre ans, elle connaissait déjà l’esprit de la compétition équestre avant d’étudier à l’école secondaire Veilleux.

«C’est ma deuxième année au programme. Je voulais développer un lien particulier avec mon cheval et pratiquer pour les compétitions. Je vais faire mon cours de cavalier 3 cette année», mentionne-t-elle.

Ève-Marie possède sa propre jument (Cameron) depuis trois ans. Elle l’a acheté spécialement pour le sport-études et les compétitions.

Ève-Marie Maranda

«Ça a coûté cher, mais mes parents voyaient que je persévérais là-dedans et que je faisais beaucoup d’efforts. Quand le cheval ne me donne pas tout de suite les résultats que je voudrais avoir, je regarde mes actions pour ensuite essayer d’obtenir ce que je veux», dit-elle.

Rêve-t-elle de travailler plus tard avec les chevaux ?  «Je ne pense pas faire mon entraînement de base, mais j’aimerais être une massothérapeute pour les chevaux», répond Ève-Marie.