Un programme sport-études où fusionnent le cheval et l’élève
L’école secondaire Veilleux à Saint-Joseph offre plusieurs programmes sport-études aux élèves sur le territoire de la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE). L’équitation en fait partie depuis près d’une décennie.
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Les cours sont donnés à la Ferme Cliche et Lessard de Saint-Victor, celle-ci possédant une académie équestre dirigée par Sonia Cliche. Ayant côtoyé des chevaux depuis son enfance, elle a fondé son académie il y a 20 ans.
«Au début, je donnais des cours privés sur une petite surface. C’est en 2004 que j’ai construit mon manège. Il a été agrandi en 2015. Avec mes instructrices, on travaille maintenant avec un groupe de 25 à 30 chevaux», dit Mme Chiche.
En plus des cours privés, celle-ci s’était entendue avec la CSBE en 2006 pour proposer l’équitation comme activité parascolaire aux élèves de la polyvalente Saint-François à Beauceville. Ce programme existe toujours, mais Sonia Cliche voulait aller plus loin dans la formation de cavaliers.
«Comme mes plages horaires en après-midi étaient libres, j’ai approché l’école secondaire Veilleux pour montrer les avantages d’un programme sport-études en équitation. La direction a adoré l’idée et j’ai eu mes premiers élèves à l’automne 2010», mentionne-t-elle.
Classique et western
L’équitation fait l’objet des mêmes réglementations que les autres programmes sport-études. L’élève suit ses cours réguliers en avant-midi et consacre l’après-midi à sa discipline sportive.
«Ça commence dès la rentrée scolaire et on échelonne les cours jusqu’à la fin mai. Nous enseignons les styles classique et western selon les cours certifiés par Cheval Québec», précise Sonia Cliche.
Amalgamant la théorie et la pratique, l’apprentissage respecte le rythme de chaque jeune cavalier. «Certains élèves sont à l’aise plus rapidement et aimeraient faire des compétitions. La souplesse, l’équilibre et la rapidité d’exécution sont essentiels chez un bon cavalier», confirme Mme Cliche.
Un vrai sport
Lors de la visite du journal, les cavalières présentes ont procédé à quelques démonstrations en galop et recul, ajoutant même des trottés diagonaux. Au-delà de monter et diriger le cheval, elles apprennent notamment le scellage et l’entretien de ce dernier.
«Les élèves apprennent par exemple toute la morphologie du cheval. Ils rencontrent aussi un vétérinaire et un maréchal-ferrant pour savoir ce qu’on fait sur le cheval», ajoute Mme Cliche.
Face aux critiques sur l’équitation, elle soutient fermement qu’il s’agit d’un véritable sport. Selon Sonia Cliche, un bienfait psychologique est également visible chez les cavaliers.
«Contrôler un cheval de 1000 livres, ça fait travailler les jambes, les hanches et le dos. Un cheval est aussi sensible. On doit être à l’aise avec le cartésien et l’émotif. Des élèves développent un attachement au cheval, comme une forme de zoothérapie. Ça les aide beaucoup dans leur concentration à l’école», affirme-t-elle.
On peut en savoir plus sur ce programme sport-études en visitant la page Facebook Ferme Cliche et Lessard et sur le site de la CSBE.