Plus de 230 personnes au brunch de la Croisée des Chemins

Plus de 230 personnes ont pris part au brunch-bénéfice organisé par la Croisée des Chemins, centre communautaire d’intervention en dépendance de Saint-Georges, qui se déroulait le samedi 3 novembre dernier au Manoir Lac-Etchemin.

Cet événement, qui se déroulait sous la présidence d’honneur de Gérald Gourde, propriétaire de Carrière Etchemin, était une première pour l’organisme qui, de surcroît, tenait une première activité en sol lacetcheminois.

Les profits de l’événement, soit 5 412,25 $, permettront à La Croisée des Chemins de poursuivre son œuvre auprès de la population adulte de Chaudière-Appalaches aux prises avec des dépendances en matière d’alcool, de drogues et de médicaments, principalement.

«On voulait se faire connaître davantage de la population régionale et avec l’aide de notre président d’honneur, c’est réussi», signale le directeur général Maryo Larouche qui ajoute que les services de La Croisée des chemins sont aussi dispensés, via les services des ressources humaines d’entreprises établies dans la région, à l’extérieur de Chaudière-Appalaches.

Actuellement, 56 centres de traitement certifiés sont en fonction au Québec et la Croisée des Chemins est le deuxième plus ancien de la province. «Contrairement à Portage qui possède un volet jeunesse et accueille les gens pour des thérapies à long terme, nous offrons un programme intensif de trois semaines. On met beaucoup d’emphase sur la préparation avant la thérapie, mais aussi sur les suivis en externe», précise M. Larouche.

Huit personnes sont présentement à l’emploi de l’organisme, «mais il faudrait que nous soyons 15, car les besoins sont là», signale-t-il en ajoutant que la Croisée des Chemins reçoit un financement de base de 188 000 $ en provenance du Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), ce qui est inférieur à la moyenne provinciale est de 325 000 $.

«Si nous avions cette somme, nous pourrions offrir de la thérapie gratuitement à toutes les personnes qui n’en ont pas les moyens», affirme-t-il.

«Dans les années ’80, on traitait principalement les cas d’alcoolisme. Au début des années ’90, la toxicomanie est apparue, tout comme la dépendance aux médicaments. Il a fallu s’adapter au fil des ans, être plus sélectifs dans nos admissions, car nous ne disposons pas des ressources pour répondre à toutes les demandes», rappelle M. Larouche qui est d’avis que dans le contexte récent de légalisation de la marijuana, les cas de dépendance ne feront que s’accentuer.