Près de 1,4 M$ pour un nouveau camion-échelle

La Ville de Saint-Georges a choisi d’investir dans un nouveau camion autopompe à échelle avec plateforme pour le Service des incendies.

L’actuel camion-échelle de la Ville de Saint-Georges est en fin de vie, et les élus ont choisi d’investir près de 1 399 950,83 $ pour s’en procurer un neuf. La municipalité n’avait reçu qu’une seule soumission de l’entreprise Techno Feu. Le camion sera commandé, mais le délai de livraison est de 300 jours.

Un montant de 1,2 M$ sera investi dans les travaux de prolongement des services municipaux dans la 37e Rue. Il s’agit de cinq nouveaux terrains industriels situés dans le parc industriel Ouest et 240 mètres de rue. «On constate qu’il y a des modifications au niveau des normes de rejet des eaux sanitaires. Il est prévu de revoir certains ouvrages de surverse et c’est quand on prolonge des réseaux que l’on doit s’attaquer à ça», mentionne le directeur général adjoint, Claude Poulin. C’est ce qui explique les coûts élevés de ce tronçon.

Par ailleurs, la ville s’associe à la MRC Beauce-Sartigan et la MRC des Appalaches pour la fourniture et la configuration de logiciels spécialisés en évaluation foncière. Le service d’informatique de la ville a été impliqué en raison de ses connaissances plus spécifiques dans ce domaine. Cet achat à trois permettra une économie d’échelle. Le contrat a été donné à PG Solution pour un total de 517 108,11 $, dont 170 172 $ payés par Saint-Georges.

La SPA Beauce-Etchemin fournira de nouveau le service pour l’administration du règlement pour les animaux pour les trois prochaines années. Il en coûte un peu plus de 150 000 $ par année à la Ville pour ce service.

Assises de l’UMQ

Le maire Claude Morin ainsi que certains conseillers ont participé en fin de semaine dernière aux assises de l’Union des municipalités du Québec. Le maire Morin en a retenu quatre grands points qu’il a résumés en fin de conseil, lundi. Les villes se sont dites satisfaites de la reconnaissance du statut de gouvernement de proximité tout en estimant devoir avoir plus d’autonomie. L’allègement du cadre réglementaire, soit la paperasse, sous laquelle les villes sont ensevelies a aussi été un des points discutés.

Du côté du Pacte fiscal, les municipalités se sont entendues sur le fait qu’elles ne voulaient «plus revivre l’aventure de l’an dernier», soit les coupures de 300 M$ arrivées à l’automne. «On espère un pacte pluriannuel», a ajouté M. Morin. Finalement, les représentants municipaux ont discuté de la signature du plan de Chantier Canada par Québec qui est difficile. Sans entente entre Québec et le fédéral, de nombreux projets, dont la reconstruction du Quai Pinon, n’ont pas encore obtenu les sommes promises.