Dix ans d’échanges étudiants entre Saint-Georges et Lisieux

Pour une dixième année, un échange étudiant a eu lieu entre Saint-Georges et Lisieux, située dans la région de la Normandie, en France.

Seulement une élève de chaque côté de l’Atlantique a pris part à cet échange en 2018. «Nous avions quatre ou cinq élèves de prévus, mais en cours de route, il y a eu des désistements. Il faut savoir aussi qu’il y a des critères de sélection qui sont pour choisir les élèves qui vont faire l’échange. C’est ce qui fait qu’on a eu moins de participants cette année», explique le président du comité de jumelage Saint-Georges–Lisieux, Guy-Paul Côté.

Ce dernier a amorcé des discussions avec les polyvalentes Bélanger, de Saint-Martin, et des Abénaquis, de Saint-Prosper, afin d’éviter que cette situation ne se reproduise dans les années à venir. «Il y avait 25 personnes à Lisieux qui désiraient participer à l’échange», précise M. Côté.

L’élève beauceronne, Julianne Champagne a déjà profité de sa part de l’échange. Elle a résidé quelque temps chez sa correspondante française, Mathilde Duval, à Lisieux.

Au cours de son séjour en France, elle a pu visiter Paris, dont la tour Eiffel, le mont Saint-Michel, la ville de Honfleur, de même que la région entourant Lisieux. «C’était vraiment super. J’ai adoré mon voyage. Le mont Saint-Michel était particulièrement beau. Ça ressemblait à Harry Potter», mentionne Julianne qui voulait découvrir autre chose que les grands lieux touristiques.

Pour sa part, Mathilde est arrivée à Saint-Georges au cours des derniers jours. «J’avais toujours voulu venir au Québec, car j’aime bien la neige. Il y a aussi plusieurs choses qui m’attiraient comme le lycée. C’est vraiment différent de chez nous. Du coup, j’avais envie de voir comment c’était», indique-t-elle.

Au cours de la conférence, Mathilde a été invitée à participer à une reproduction d’une cérémonie amérindienne qui servait entre autres à sceller les traités. Elle a reçu une réplique d’une ceinture «wampum» faite par un élève de la Polyvalente de Saint-Georges des mains du maire de la ville, Claude Morin. Puis elle l’a remise à M. Côté.