Hommages aux militaires à Saint-Georges et Saint-Martin
En cette année du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale, d’anciens combattants, familles de militaires et autres citoyens ont commémoré le jour du Souvenir le 11 novembre, devant les cénotaphes à Saint-Georges et Saint-Martin.
Du côté de Saint-Georges, la cérémonie s’est amorcée à 11h. Après un moment de silence, les noms des militaires sur le cénotaphe ont été nommés à haute voix. Des couronnes furent ensuite déposées au pied du monument.
Denise Grenier, fille de l’ex-caporal Bertrand Grenier, a été choisie comme mère à la Croix d’argent. Décédé le 9 août 2018, Bertrand Grenier était le dernier militaire beauceron à avoir combattu en Europe lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Les corps des cadets de l’Air et de Terre à Saint-Georges étaient présents à la cérémonie, ainsi que des membres du Régiment de la Chaudière et du département de logistique des Forces armées canadiennes.
Activités spéciales
À Saint-Martin, une journée d’activités soulignait le centenaire de l’armistice.
Les cadets de la Haute-Beauce ont lancé la cérémonie annuelle à 10h30 avec une marche jusqu’au cénotaphe et la plantation de drapeaux canadiens.
Parmi les couronnes déposées au cénotaphe, Louise Martin avait été désignée comme la mère à la Croix d’argent. Son père, Clément Martin, portait l’uniforme canadien pendant la Deuxième Guerre mondiale et au débarquement de Normandie.
Jacques Bélanger, ancien combattant en ex-Yougoslavie et en Afghanistan, a présidé la cérémonie. Marc Dupuis, ayant servi en Afghanistan, a aussi rendu hommage à Yannick Scherrer. Natif de Victoriaville, il a été tué par une mine. Les deux hommes travaillaient dans le même peloton.
En après-midi, les gens pouvaient visiter le mémorial sur la Première Guerre mondiale à la polyvalente Bélanger. Celui-ci a été monté par les élèves de Christian et Jean-Pierre Lagueux, deux frères enseignants en histoire.
Vers 15h30, ces derniers ont livré un discours devant l’église de Saint-Martin avant que la cloche sonne cent fois. Les frères Lagueux furent également en vedette à Saint-Georges comme porte-drapeaux, avec l’uniforme officiel des soldats canadiens de la Première Guerre mondiale.