S’unir pour demander le dragage de la rivière

Lors de la dernière crue des eaux de la rivière Chaudière, Luc Provençal, a affirmé vouloir que le ministère de la Sécurité publique et le ministère de l’Environnement étudient la possibilité de faire des travaux de dragage de la rivière.

Pour le maire de Beauceville, le dragage de la rivière n’est pas une demande lancée en l’air dans les médias dans un moment de crise. «J’aimerais faire une demande concertée avec les municipalités riveraines, de Saint-Georges à Sainte-Marie, afin de régulariser la situation.», mentionne-t-il.

Il précise que les embâcles se forment toujours aux mêmes endroits, soit dans le secteur de l’Île ronde, le secteur du Rocher et dans le secteur des Pavages de Beauce.

«La sécurité civile et la ville pourraient sauver des sous dans l’avenir et les travaux pourraient être réalisés à peu de frais», ajoute le maire de Beauceville.

Déjà, Luc Provençal a eu des discussions officieuses avec certains maires à ce sujet. Il croit que cette demande auprès des ministères de la Sécurité publique et de l’Environnement aurait plus de poids si plusieurs municipalités la signent. «La force du nombre aurait certainement un plus grand impact. Chaque fois, c’est une partie de la richesse commune qui va à l’eau», se désole-t-il. Luc Provençal compte discuter officiellement de ce sujet lors de la prochaine rencontre de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) en mai.

Le dragage de la rivière est décrié par les environnementalistes. «Je ne suis pas contre la protection de la faune et la flore, mais je pense que le citoyen doit avoir la priorité», tient à préciser M. Provençal dont de nombreux citoyens subissent les humeurs de la rivière Chaudière année après année.

Le maire considère aussi qu’il ne lui serait pas difficile d’obtenir l’appui des agriculteurs riverains qui perdent une partie de leurs terres en raison de l’érosion des berges, aggravées par les débâcles annuelles, pour cette demande.