31 % moins de cadres en santé en Chaudière-Appalaches

La réingénierie du système de santé imposée par la loi 10 est positive six mois après sa réalisation en Chaudière-Appalaches. Sur un total d’environ 480 gestionnaires avant la fusion du 1er avril dernier, il en reste maintenant 330 cadres en poste, soit une diminution de 31 %.

Comme l’exigeait la loi 10, la restructuration en santé se voulait d’augmenter son efficience et surtout de réduire la bureaucratie. «Effectivement après sept mois de vie, nous atteignons nos objectifs», commente le président-directeur général du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, Daniel Paré.

«Nous avons réalisé des processus d’optimisation de plus de 25 M$. Si on regarde nos projections financières de mi année, nous allons atteindre l’équilibre budgétaire. Nos rendements et nos efforts sont au rendez-vous, ajoute-t-il. Parallèlement à cela, nous avons réussi à maintenir la qualité et l’accès aux services. Nous sommes déjà en train de penser à l’année 2016-2017.»

Orienté vers l’avant

Avec cette réduction de 31 % du nombre de cadres dont 5 % au niveau clinique et 42 % au niveau administratif, M. Paré n’a pas voulu s’avancer sur le fait qu’il y avait trop de cadres avant la fusion. «Nous, l’équipe de gestionnaires, ne voulons pas critiquer le passé, nous voulons regarder vers l’avant. Cela nous aide vraiment à se positionner et à nous donner une nouvelle couleur organisationnelle», soutient M. Paré.

Après avoir réalisé des optimisations au niveau administratif, le CISSS-CA s’attaquera au deuxième grand objectif de la loi 10. «Nous voulons travailler avec les gens en place pour améliorer l’accès et la fluidité des services», affirme M. Paré.

Mentionnons que le CISSS-CA est né de la fusion de neuf anciens établissements de santé et de services sociaux de la région et de l’Agence régionale de la santé et des services sociaux. Disposant d’un budget de 900 M $, l’entité regroupe 12 000 employés et 700 médecins qui desservent 420 000 citoyens.