Amateur de vitesse et de la haute voltige

Dès qu’il a obtenu son permis de pilote à 37 ans, Simon Drouin savait que voler changerait le cours de son quotidien à grande échelle.

Il est allé jusqu’à acheter un avion en kit à bâtir soi-même. Ses talents professionnels en médecine (il est chirurgien) lui ont servi à monter cet engin avec une précision exemplaire.

«C’était un Super RV que j’avais fait venir du Colorado. Je pouvais faire Saint-Georges-Québec en 12 minutes en volant à plus de 400 km/h», confirme-t-il.

Après avoir vendu cet appareil, Simon Drouin s’est procuré un Rocket F-1 pour effectuer des acrobaties aériennes. Sa formation de pilote général ne lui donnant pas le droit de pratiquer cette discipline, Simon Drouin est allé suivre une autre formation en Californie.

Aujourd’hui, ce dernier possède un Extra 300 acheté à New York avec lequel il adore faire des boucles dans le ciel, la tête souvent à l’envers.

«Les vols durent seulement de 12 à 15 minutes, car c’est assez demandant physiquement. Même si je suis bon, je ne peux pas faire des acrobaties à des spectacles aériens parce que ça prend un permis spécial», précise Simon Drouin.

Il a quand même vécu une belle expérience en vol simple dans cet avion durant l’Aérofête de Beauce en 2014. Son autre appareil est un Helio Courier, avion léger que son frère Hugues avait observé durant le Festival aérien d’Oshkosh, au Wisconsin, dans les années 1980.

«L’avion avait ouvert le spectacle. C’était le premier modèle de la série et il a été utilisé pendant 25 ans par des missionnaires américains qui souhaitaient s’en débarrasser. C’est une belle coïncidence de l’avoir retrouvé», estime Simon Drouin.

Malgré son horaire de travail chargé, celui-ci veut continuer à voler aussi longtemps que possible et n’exclut pas l’achat d’autres avions. «Il faut juste que la santé soit là, car les tests médicaux sont aux deux ans pour conserver notre permis», conclut-il.

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