Aucune réfection de prévue avant 2024
MUNICIPAL. Les citoyens de Saint-Alfred devront être patients dans le dossier du ponceau du 1er rang, fermé depuis décembre 2022. Selon le maire de la municipalité, Jean-Roch Veilleux, les travaux de réfection ne débuteront pas avant 2024.
« On a eu des discussions avec le député [Luc Provençal] et avec le ministère [des Transports et de la Mobilité durable]. On s’est fait dire qu’il n’y avait aucun programme pour déposer notre projet. Après d’autres discussions et démarches, nous avons finalement déposé le projet dans le Programme d’aide à la voirie locale (PAVL) – Volet accéléré. On est présentement en attente d’une réponse du gouvernement pour aller de l’avant », explique M. Veilleux. Il estime que les travaux coûteront environ 800 000 $.
Au début de l’année, la municipalité a octroyé des contrats à deux firmes d’ingénieurs spécialisées en structure de pont afin d’évaluer l’état du ponceau. Les deux entreprises avaient eu les mêmes conclusions, le ponceau reliant les municipalités de Saint-Victor et de Saint-Benoît-Labre est non sécuritaire. Cette décision avait initialement été prise, car la municipalité avait remarqué un affaissement du ponceau. Depuis ce temps, la traverse est fermée à la circulation. Des citoyens continuent tout de même à l’utiliser régulièrement malgré l’interdiction.
Dernièrement, la municipalité a placé des blocs de béton, mis des cadenas et brisé une partie de la route devant le ponceau. Des citoyens ont de nouveau libéré le chemin à plusieurs occasions afin d’avoir accès à la traverse malgré ce blocage d’importance. « Ça occasionne des coûts à la municipalité. Ce n’est pas avec plaisir que l’on fait ça. On trouve ça dommage que malgré l’interdiction, des citoyens continuent de traverser le ponceau. Il ne faudrait pas attendre qu’il y ait des blessés avant d’arrêter de l’utiliser », déplore la maire de la municipalité.
Rappelons que des citoyens avaient communiqué avec le journal en janvier 2023 pour dénoncer la lenteur du dossier. Ils estimaient également que l’état du ponceau ne justifie pas sa fermeture. Cette dernière cause bien des tracas à de nombreux agriculteurs et automobilistes de la région alors qu’ils doivent faire un long détour de plusieurs kilomètres pour, entre autres, aller travailler ou réaliser des tâches quotidiennes.