Beauceville: un nouveau maire devra être élu

L’ex-maire de Beauceville, Luc Provençal, a présidé sa dernière séance du conseil municipal, le 1^er octobre, peu de temps avant d’être élu comme député de Beauce-Nord, ce qui laisse vacant son siège à la mairie.

En attendant les procédures électorales, il a été déterminé pendant la séance que la conseillère municipale Marie-Andrée Giroux serait la mairesse suppléante jusqu’en février 2019.

Les Beaucevillois iront peut-être aux urnes le 9 décembre prochain. Selon la greffière Madeleine Poulin, un avis public paraîtra dans L’Éclaireur Progrès le 24 octobre prochain pour indiquer le siège vacant. «Si un conseiller veut appliquer sur le poste de maire, ils doivent le dire avant la parution, sinon, il va y avoir deux élections, [une pour le poste de conseiller et une pour le poste de maire, ce qui implique de refaire l’ensemble de la procédure]».

La période de mise en candidature aura lieu du 26 octobre au 9 novembre. Les personnes intéressées pourront contacter Mme Poulin à l’hôtel de ville. S’il n’y a qu’un seul candidat, le nouveau maire de Beauceville sera désigné dès le 9 novembre. S’il y a de l’opposition, le scrutin aura pour sa part lieu le 9 décembre prochain.

Asphaltage du secteur Poulin-Bizier

Lors de la séance, Yves Lessard, un citoyen résidant dans le développement Poulin-Bizier (secteur derrière Beauce Autobus dans l’ouest de la municipalité) est venu demander au conseil pour quelle raison les citoyens n’avaient pas été informés des coûts pour l’asphaltage. Il s’indigne d’avoir reçu une facture, payable en trois versements, alors que la municipalité devait informer les payeurs de taxes du prix au préalable.

M. Lessard n’est pas contre l’asphaltage de ce secteur, il en est même content, affirme-t-il, mais la façon dont les choses se sont passées lui déplaît. Selon un autre citoyen présent, Robert Dallaire, lors de la présentation de la Ville aux citoyens en octobre 2016, trois scénarios étaient envisagés. «À ce moment, l’estimé ne pouvait être précisé, car ils ne connaissaient pas le coût du bitume», explique le résident. De plus, il indique qu’une entente de paiement avec un financement sur cinq ans avait été mentionnée aux citoyens, ce qui n’est pas le cas, selon le maire. «On nous a imposé les coûts et les citoyens n’ont pas eu leur mot à dire. […] On n’a pas été consulté», précise Yves Lessard.

Afin de faire la lumière sur cette affaire, Luc Provençal a proposé qu’une rencontre soit effectuée entre ces citoyens, le directeur général, Félix Nunez, et le conseiller de ce secteur, Sylvain Bolduc.

Le conseil a affecté un montant de 10 000 $ provenant de l’excédent de fonctionnement pour payer une partie des travaux de réfection du ruisseau Bertrand. Entre le règlement d’emprunt en 2015 et les travaux en 2017, les coûts de construction ont augmenté, a indiqué le maire.

Une partie de l’asphaltage de la piste cyclable en milieu urbain ne sera pas réalisée cet automne comme prévu, car le mur de soutènement de la 9^e Avenue doit être refait l’an prochain. La Ville a donc décidé de ne pas terminer cette section pour ne pas avoir à défaire l’asphalte.