« Ce n’est que le commencement » – Maxime Bernier

Aucun député du Parti populaire du Canada (PPC) n’a été élu au dernier scrutin fédéral. Malgré tout, son chef Maxime Bernier se réjouit que le parti ait triplé ses appuis nationaux par rapport à l’élection fédérale précédente.

En deux ans, le PPC est passé de 1,6 % à 5,1 % dans la faveur de l’électorat. Ces gains ont été principalement enregistrés dans la région des Prairies (Manitoba, Saskatchewan, Alberta).

« Quand nous avons commencé la campagne, tout le monde pensait que nous serions seulement une note de bas de page (footnote). Ce soir (20 septembre), nous avons fait l’histoire. La politique canadienne ne sera plus jamais pareille », a scandé Maxime Bernier devant une foule partisane à Saskatoon, en Saskatchewan.

Selon lui, le PPC reste le seul parti canadien qui peut mettre fin à l’hystérie de la pandémie, aux mensonges de l’establishment politique et aux dépenses outrancières du gouvernement.

« Ce n’est pas seulement un parti politique, mais une idéologie révolutionnaire. Des milliers de personnes ont participé à nos rallyes dans tout le pays. Partout où nous regardions, il y avait une vague mauve », mentionne-t-il.

Moins de temps en Beauce

En entrevue au journal, Maxime Bernier avoue qu’il a passé moins de temps dans sa circonscription durant la campagne électorale. « Je prends acte de la décision des Beaucerons », dit le chef du PPC.

Défait dans la circonscription de Beauce pour une deuxième élection consécutive, Maxime Bernier a perdu 10 % de ses appuis entre 2019 et 2021 (28 % vs 18 %).

Il est aussi le seul chef de parti ayant suivi le résultat des élections en dehors de sa circonscription. « Compte tenu des mesures sanitaires dans la plupart des provinces, dont le Québec, c’est le seul endroit (Saskatoon) où il était possible de tenir un rassemblement traditionnel », avait indiqué Martin Masse, porte-parole du PPC, dans un courriel acheminé au journal avant la soirée électorale.

Maxime Bernier choisira-t-il la Beauce ou une autre circonscription pour tenter un retour à la Chambre des communes ? « Je ne pense pas à cela pour l’instant », dit le candidat défait.

Entretemps, le chef du PPC continuera à se battre pour défendre les droits et libertés des Canadiens en dehors du Parlement. Son pourcentage de 5,1 % lui permettra d’ailleurs de prendre part au débat des chefs aux prochaines élections fédérales.

« Les autres partis sont en faveur d’un gros gouvernement qui vous endette chaque jour et limite votre liberté d’expression. Si nous ne faisons rien pour arrêter cette dérive autoritaire, nous pouvons dire adieu à notre mode de vie. Les Canadiens qui s’opposent à la tyrannie et à l’autoritarisme ont besoin d’une voix. Aux prochaines élections, nous serons encore mieux préparés. Ce n’est que le commencement », conclut Maxime Bernier.