Chantier Davie tend la main aux entreprises beauceronnes
AFFAIRES. Le directeur des affaires externes et participation industrielle de -Chantier -Davie, -Marcel -Poulin, s’est adressé à la communauté d’affaires beauceronne lors d’un -déjeuner-conférence du -Conseil économique de -Beauce pour inciter leurs entreprises à contribuer dans les projets du constructeur naval.
Au cours de la conférence, M. Poulin a présenté les contrats qu’a actuellement le chantier naval. Il a aussi abordé les besoins de -Chantier -Davie et comment s’y prendre pour faire affaire avec eux.
Il était notamment accompagné du -président-directeur général de l’Association des fournisseurs de -Chantier -Davie -Canada (AFCDC), -Pierre -Drapeau. En entrevue, -celui-ci a expliqué que leur venue avait pour but de développer des partenariats entre -Davie et les entreprises de la région.
Parmi les buts de l’Association, il y a le renforcement de la chaîne d’approvisionnement. « -On veut que les entreprises québécoises, où qu’elles soient, sachent qu’elles peuvent participer à la construction de navires », a indiqué M. Drapeau.
Pour cette raison, -Chantier -Davie et l’AFCDC réalisent une série de rencontres d’informations dans neuf villes, incluant -Saint-Georges. « -On retrouve de tout dans un navire, c’est une ville flottante. Il faut des fournisseurs dans tous les domaines », a insisté le -PDG de l’Association.
Rappelons que -Chantier -Davie a été confirmé en mai 2023 comme fournisseur dans le cadre de la stratégie canadienne de construction navale. « L’entente comprend un certain nombre de navires, dont des -brise-glaces. Il y en a pour 8,5 G$ », a précisé M. Drapeau.
-Celui-ci a aussi tenu à rassurer les entrepreneurs au sujet de la pénurie de -main-d’œuvre. « -Il y a beaucoup de craintes [de voir des employés quitter pour un autre employeur]. Il y a eu cette crainte à l’égard de -Davie au cours des dernières années, surtout quand les employés ou les entreprises sont dans un rayon de 50 km du chantier », -a-t-il concédé
M. Drapeau ne croit toutefois pas que ce soit justifié. « -Aujourd’hui, on voit beaucoup plus de -sous-traitance qu’il y a 15 ou 20 ans et c’est le cas aussi chez -Davie. On a même vu de la location de -main-d’œuvre lors de la construction du navire -Astérix. C’est donc une opportunité pour des entreprises qui pourraient voir un ralentissement durant une certaine période, mais elles n’engageront pas directement l’employé », -a-t-il soutenu.
M. Drapeau a aussi ajouté qu’il existe une politique de retombées industrielles qui fait en sorte que les chantiers navals sont « presque obligés » d’acheter auprès d’entreprises canadiennes. « -Pour un navire, 70 % à 75 % arrivent par les fournisseurs. Par exemple, si on rapporte le coût d’un navire sur 100 $, il y en a 75 qui sont achetés auprès des fournisseurs. Notre but aujourd’hui est que les entreprises d’ici puissent en faire partie, peu importe leurs produits », a-t-il conclu.