Chevreuils : des milliers de dollars en bris

Ce problème n’est pas nouveau, mais il continue de causer bien des problèmes à bien des résidents de Saint-Georges. Des chevreuils causent des ravages dans les quartiers résidentiels situés au-delà de la 10e Avenue, entre les 127e et 175e Rues.

L’un des résidents de ce secteur, Robert Thibaudeau, dénonce la situation. Récemment de retour à son domicile, celui qui habite dans la 138e Rue a vu tous ses efforts des derniers mois être démolis. Sa haie de cèdres a été dévorée et ses clôtures protectrices ont été arrachées. Sur son terrain, on y retrouve des dizaines d’excréments de cerf. Du répulsif à chevreuil a été installé, mais le résultat n’a pas été concluant.

« Le problème dure depuis longtemps et il empire. On peut apercevoir des troupeaux jusqu’à 10 à 15 bêtes. J’en ai pleuré à mon retour de voir ce désastre. C’est un problème qui dure 12 mois par année. On les voit tout l’été. Ils brisent mes fleurs et mon jardin. Ce sont des milliers de dollars qui ont été dépensés dans les dernières années », mentionne le plaignant avec beaucoup d’émotion.

Rappelons qu’en 2016, M. Thibaudeau avait déposé une pétition de 125 noms lors d’une séance du conseil de ville pour faire bouger les choses. Un an plus tard, Jean-François Dumont, biologiste du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs était venu évaluer la situation, une étude qui a coûté 60 000 $. 

Il y a déjà quelques années, un règlement a été adopté à la ville pour interdire de nourrir un animal sauvage à moins de 50 mètres d’un chemin public. L’utilisation d’arme à feu à un minimum de 300 mètres de toute habitation et 100 mètres de toutes voies publiques est également interdite à Saint-Georges.

Présent lors de la discussion, Claude Morin, maire de Saint-Georges, indique que la Ville ne peut plus rien faire. Le dossier est selon lui très complexe. Il le compare à celui des cerfs de Longueuil. M. Morin souhaite que le député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, fasse bouger la situation et discute de la problématique avec les personnes concernées.