Conserver le sourire malgré deux cancers

Nathalie Couture est une femme qui a le moral, qui garde toujours le sourire, et ce, malgré le fait qu’elle combat présentement son deuxième cancer, diagnostiqué en mars dernier.

Nathalie Couture a eu un cancer de la glande thyroïde en 2011. «Ça s’était très bien passé, comme du vent. Ma mère a eu la même chose et je ne m’inquiétais pas», explique la décoratrice intérieure de métier. Après deux opérations et quatre jours de travail manqué, elle a pu continuer ses activités comme si rien ne s’était passé. Elle avait toutefois plusieurs suivis avec son médecin. C’est lors d’un de ces suivis, cinq ans plus tard qu’un taux d’enzymes élevé a attiré l’attention.

Par la suite, puisque son sein avait changé de forme, elle a rencontré un oncologue qui lui a fait passer une mammographie la journée même. «Je l’ai appris six jours après la mammo. C’est comme si j’avais reçu un coup de pelle ronde dans le front. C’est comme l’annonce à la télévision où la personne tombe au ralenti après l’annonce du cancer. C’est très bien imagé. C’est exactement comme ça», se souvient Nathalie.

Sur le coup, elle a pensé au pire : plus de sein, plus de cheveux. Ce qui fait d’elle une femme allait partir. «Et là, j’ai demandé ce que l’on faisait. On m’a dit que j’allais être opérée et que j’aurais de la radiothérapie. Même qu’ils n’enlèveraient pas tout mon sein. Mais le chirurgien que j’ai rencontré n’excluait pas la chimiothérapie», indique-t-elle.

Dynamique et positive

Malgré cette annonce, Nathalie Couture ne s’est pas écroulée. «Je ne suis pas une fille qui me roule en boule dans un coin. Je suis toujours positive. Et j’ai de bonnes amies et un bon entourage. J’appelle ça mes chouchous».

Même son oncologue lui dit qu’elle a toujours le sourire. Quatre des six traitements de chimiothérapie sont maintenant passés et Mme Couture affirme bien aller. Les trois premiers traitements ont été difficiles pour elle. Malgré tout, elle a continué à travailler, mais beaucoup moins qu’avant. «Physiquement, je vais bien, mais je suis moins active et j’ai plus de fatigue accumulée. C’est moins pire que je m’étais imaginé», ajoute-t-elle, confiante en l’avenir.

Il reste encore deux traitements de chimiothérapie à faire et ensuite, ce sera la radiothérapie. C’est avec une grande résilience que Nathalie Couture mentionne la nécessité d’écouter son corps dans ces temps difficiles. Malgré tout, elle continue son combat contre la maladie, le sourire aux lèvres.

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