COVID-19: nouvelle campagne de vaccination massive au Québec

SANTÉ. Après les aînés résidant dans les CHSLD ou une RPA, dont la vaccination a commencé le 15 août, le premier ministre, François Legault, et le ministre de la Santé, Christian Dubé, accompagnés du directeur national de la Santé publique, le Dr Luc Boileau, ont dévoilé le calendrier de la nouvelle campagne de vaccination.

La campagne vise à immuniser les personnes plus vulnérables avec une dose de rappel et dans un deuxième temps, l’ensemble de la population adulte, suivant la recommandation du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ). La Santé publique recommande de recevoir une nouvelle dose cinq mois après la dose précédente, et ce, peu importe le nombre de doses de rappel reçues jusqu’à maintenant.

Dates à retenir

Les personnes de 75 ans et plus, les communautés isolées ou éloignées ainsi que les travailleurs de la santé en contact avec les patients infectés peuvent prendre rendez-vous sur Clic Santé depuis ce matin, 16 août.

Le 22 août, ce sera au tour des personnes de 60 ans et plus et des personnes à risque de moins de 60 ans. Le 29 août, la population générale de 18 ans et plus pourra également prendre un rendez-vous sur Clic Santé.

  » Je vous demande d’aller chercher votre dose de rappel pour trois raisons : d’abord pour vous, ensuite pour les personnes vulnérables autour de vous et finalement pour le personnel du réseau de la santé. Nous devons tous être conscients que le vaccin perd de son effet après 5 mois. La rentrée scolaire approche et ça veut dire plus de contacts. C’est le temps de lancer une nouvelle campagne de vaccination massive. On veut éviter que les personnes âgées tombent malades. On veut éviter un engorgement des hôpitaux « , a mentionné le premier ministre François Legault.

François Legault, premier ministre du Québec

 » L’automne, on le sait par notre expérience des deux dernières années, amène son lot de risques. Cette dose de rappel demeure donc très importante. Même si plusieurs personnes ont contracté la maladie récemment, ce n’est pas la majorité des gens et, surtout, les personnes les plus à risque, dont les 60 ans et plus et les personnes immunosupprimées, ont été jusqu’à maintenant plutôt épargnées « , a ajouté Christian Dubé.