Danièle Henkel discute de la place des femmes en affaires
La femme d’affaires, Danièle Henkel, est venue livrer sa conférence: «Être femme en affaires» vendredi soir au centre culturel Marie-Fitzbach de Saint-Georges.
Présenté par la Chambre de commerce de Saint-Georges et le Regroupement des femmes professionnelles en affaires de Beauce, l’événement a attiré plus d’une cinquantaine de personnes.
Mme Henkel a notamment abordé l’avancement de la place des femmes dans le milieu des affaires. «Je suis venue parler de notre positionnement, de notre façon de voir les choses, de l’entrepreneuriat et de notre place sur le plan économique», indique la conférencière.
Elle a commencé sa conférence en invitant les spectateurs à se diriger vers d’autres personnes pour faire connaissance. «Ce n’est pas quelque chose que je fais à chaque fois, mais je le fais, car nous sommes supposés d’aller vers l’inconnu et la différence», explique-t-elle.
Cette introduction rejoint également les thèmes abordés dans son plus récent livre, intitulé: «Nos différences qui nous rassemblent», sorti le 25 octobre dernier. «J’y parle de nous tous ensemble, de comment je vois la vie ici, mais aussi à l’international et avec quoi je suis arrivée en mode réflexion. Je dis: “Voici le constat, maintenant qu’est-ce qu’on fait”», résume la conférencière.
Elle a ensuite abordé le thème de la peur. «La peur et le doute sont mes deux fidèles», lance celle qui a été sacrée Chevalier de l’ordre national du mérite par le gouvernement français en 2017.
«La peur est un sentiment qui provient du cerveau reptilien. Elle nous dit d’arrêter, d’observer et de redoubler de vigilance et d’astuce pour prendre la bonne décision», ajoute Mme Henkel.
Selon elle, il faut toujours se demander pour quelles raisons nous ressentons la peur: «Nous connaissons toujours la réponse, mais nous ne voulons pas toujours la voir.»
Dans un autre ordre d’idées, Mme Henkel a également traité du féminisme en parlant de la confiance des femmes en elles-mêmes et en demandant aux femmes présentes d’arrêter de dire: «C’est parce qu’on est une femme.»
«Arrêtez de parler de nous en tant que femme, mais plutôt comme un être humain», dit-elle, faisant le comparatif avec deux hommes qui argumentent sur un projet. «Ils ne diront pas: “C’est parce que je suis un homme” alors arrêtons de s’en servir comme excuse», conclut-elle.