De l’aide très utile pour survivre au stress de la fin de session
Les étudiants du Cégep Beauce-Appalaches vivent présentement un stress important alors qu’ils doivent passer une multitude d’examens. La meilleure façon de réussir est de trouver la bonne façon d’étudier et d’avoir accès à un service d’aide structuré.
William Dallaire termine sa première année en Sciences humaines au profil perspective psychosociale. Adorant jouer au football, il est également receveur pour les Condors.
Même si William était habitué à amalgamer les études et le sport lorsqu’il était à la Polyvalente de Saint-Georges, la transition vers le milieu collégial a été plus difficile que prévu.
«Même avec un horaire allégé cet automne, j’ai coulé un cours de français. J’ai dû recourir à l’aide d’un conseiller à la réussite qui m’a fait signer un contrat pédagogique en voyant quels étaient les meilleurs moyens pour m’aider. Le suivi est très serré», explique celui-ci.
Avec cette méthode et malgré huit cours à son horaire cette session, William est en voie de réussir tous ses cours. «Je ne veux pas couler un autre cours. J’ai hâte de finir l’école pour entrer sur le marché du travail comme enseignant en éducation physique», dit-il.
Étudiante en Sciences de la nature, Rebecca Lessard a eu plus de chance en réussissant tous ses cours en première session et le tout devrait se répéter ce printemps. Ses succès ont demandé beaucoup d’efforts et de sacrifices.
«On ne doit pas attendre pour poser des questions et demander de l’aide comme je l’ai fait en mathématiques. La charge de travail peut être intense et je dois m’y habituer étant donné que je m’en vais en médecine», mentionne-t-elle.
Force beauceronne
Directrice des études au cégep, Rachel Aubé soutient que la démarche d’aide est personnalisée pour chaque étudiant. Dès la mi-session, les enseignants identifient les étudiants à risque et déterminent les stratégies pour aider à leur réussite.
«Le cégep a investi beaucoup de temps et d’argent là-dessus. Dès qu’un étudiant échoue deux cours, le suivi est immédiat. C’est une force chez nous et on en fait plus que ce qui nous est demandé par le gouvernement», confirme-t-elle.
Pour Rachel Aubé, ce genre de suivi démarque le Cégep Beauce-Appalaches quand vient le temps pour de futurs étudiants de choisir l’endroit où ils poursuivront leurs études.
«Contrairement à d’autres cégeps, on ne fait pas de tri des futurs étudiants, parce qu’on pense pouvoir les amener plus loin. D’autres cégeps ont d’ailleurs essayé de copier ce que nous faisons», de dire celle-ci.
Épreuve uniforme de français
Le Cégep Beauce-Appalaches se distingue parmi les autres établissements collégiaux par rapport au taux de réussite à l’épreuve uniforme de français. De 2011 à 2015, le taux global de réussite est passé de 89,2 % à 92,5 %. Durant cette période, la moyenne provinciale a oscillé entre 83 et 84 %.
Selon Rachel Aubé, ces résultats s’expliquent par l’importance accordée à la qualité de la langue par les enseignants pour toutes les matières et non pas seulement les cours de français. «Le centre d’aide en français donne aussi un grand coup de main aux étudiants», pense-t-elle.
Le but de l’épreuve uniforme de français est de vérifier que l’élève possède les compétences suffisantes en lecture et en écriture pour comprendre des textes littéraires et énoncer un point de vue critique qui soit pertinent, cohérent et écrit dans une langue correcte.
Cette épreuve est effectuée au terme des trois cours de formation générale commune en langue d’enseignement et littérature. Sa réussite est obligatoire pour l’obtention du diplôme d’études collégiales.