Des citoyens s’inquiètent de la sécurité des piétons dans deux secteurs de Saint-Georges
Des citoyens ont demandé à la ville d’agir pour améliorer la sécurité des piétons, et plus particulièrement des enfants, dans deux secteurs de la ville lors de la séance du conseil de Saint-Georges tenue le 27 mai dernier.
Nicolas Poulin et Germain Alexandre se sont adressés aux élus pour que la ville intervienne afin de réduire la vitesse des véhicules dans la 165e Rue, à l’est de la 10e Avenue.
Un nouveau développement domiciliaire a causé une augmentation de la circulation dans ce quartier résidentiel. Les deux citoyens demandent donc que des mesures soient prises pour éviter qu’un enfant se fasse frapper.
L’an dernier, un dos-d’âne temporaire avait été installé au sommet de la légère pente que forme la rue. Cependant, celui-ci faisait du bruit lorsque les véhicules roulaient dessus et a donc été déplacé, le rendant plus difficile à voir pour les véhicules.
«Quand vous arrivez vers la 10e Avenue, on voit le dos-d’âne à la dernière minute et quand tu roules vite, c’est là qu’un accident va arriver», affirme-t-il, suggérant d’installer un arrêt obligatoire, de diminuer la limite de vitesse à 30 km/h ou d’augmenter la surveillance policière.
M. Alexandre a pour sa part demandé à ce que les citoyens soient impliqués dans le processus décisionnel et que des études de circulation soient menées. «Il y a des experts et des policiers qui siègent sur le comité de circulation. Nous travaillons aussi à l’occasion avec le ministère des Transports pour nous assurer de prendre la meilleure décision», répond le maire de la ville, Claude Morin, leur assurant qu’ils seront impliqués dans la décision.
Sur la 20e Rue
D’autres citoyens, craignant aussi pour la sécurité des enfants de leur quartier, ont demandé aux élus de se pencher sur la situation à l’intersection de la 20e Rue et de la 8e Avenue, dans le secteur ouest.
Lucie Gilbert, qui habite dans la 20e rue depuis trois ans, souhaite qu’un arrêt obligatoire soit installé dans toutes les directions à cet endroit. «On en parle entre voisins et je ne crois pas exagérer en disant qu’il y a au moins un accident toutes les deux semaines», indique-t-elle.
Après avoir appelé la ville, Mme Gilbert a décidé de se rendre au conseil pour faire passer son message.
Le 15 mai dernier, son mari a proposé d’aller reconduire leur fille à l’école à pied. Mme Gilbert, qui est responsable d’une garderie en milieu familial, a décidé de l’accompagner avec les enfants.
«Si mon conjoint n’était pas là, on se faisait tous frapper. Il a eu le temps de se tirer devant la voiture en se disant c’est moi ou eux et la voiture est arrivée égal», raconte Mme Gilbert.
Morin lui a assuré que des responsables de la ville allaient prendre rendez-vous avec elle pour que sa demande soit analysée par le comité de circulation.
La séance en bref
Par ailleurs, les élus ont accordé un contrat à Excavation A.D. Roy au coût 175 371 $ pour la construction et la réfection de trottoirs et un autre au montant de 116 487 $ à Excavation Transco pour la réfection d’un égout pluvial près du 15020, 1re Avenue.
Finalement, une subvention de 20 210 $ a été accordée à Judo Beauce.