Des travailleurs de la Seigneurie du Jasmin sortent dans la rue
Une dizaine de travailleurs et travailleuses du Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES) ont manifesté, ce midi, devant la résidence la Seigneurie du Jasmin au centre-ville de Saint-Georges.
Les membres du SQEES, affilié avec la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), ont fait pression dans le cadre de la campagne «Prendre soin de nous, c’est prendre soin de vous», qui vise, entre autres, à augmenter le salaire minimum à 15 $ de l’heure.
Sur la quarantaine d’employés de la résidence, plusieurs d’entre eux, notamment les plongeurs, les préposés au bénéficiaires, la réception et les serveurs, commencent au salaire de 10,93 $. Pour gagner un taux horaire de 12 $, 16 000 heures de travail sont requises, soit une dizaine d’années. La Seigneurie du Jasmin compte près de 150 aînés.
Mandat de grève si nécessaire
Leur contrat de travail étant terminé depuis le 26 mars dernier, une première journée de négociations est prévue le 26 avril prochain. Le syndicat avait lancé cette invitation à la fin du mois de janvier.
«On va aller voir si on peut avoir nos services essentiels et surtout constater l’ouverture de l’employeur. Le soir même, on rencontre nos travailleurs pour discuter avec eux de l’état des négociations, puis si on a besoin on va demander un mandat de grève, c’est certain», explique la représentante syndicale, Danielle Rousseau.
Les employés de la Seigneurie du Jasmin n’étaient pas les seuls à manifester dans la province. Des travailleurs d’une cinquantaine de résidences pour personnes âgées, qui emploient près de 4000 personnes, ont aussi pris leur heure de dîner pour signaler leur mécontentement.