Diane Vincent défend la place des écoles publiques dans la société

La candidate pour Québec solidaire dans la circonscription de Beauce-Sud, Diane Vincent, souhaite défendre la place des écoles publiques dans la société.

À lire également : «François Legault aidera les actuels et futurs entrepreneurs»

Au cours de la présente campagne électorale, le Parti libéral du Québec et la Coalition Avenir Québec ont montré leur intérêt envers l’implantation d’établissements de formation privés s’apparentant à l’École d’entrepreneurship de Beauce dans la province.

Puisque Mme Vincent estime que c’est «l’impôt des pauvres qui paie pour l’école des riches», elle se demande pourquoi le gouvernement investirait autant d’argent «pour une institution qui n’est pas rattachée au système d’éducation québécois».

«Je ne comprends pas pour quelles raisons le Centre universitaire des Appalaches de Saint-Georges ne serait pas apte à offrir cette formation en gestion entrepreneuriale», se questionne-t-elle.

Cette dernière trouve également irréaliste d’investir dans une école «où les élèves doivent débourser 22 300 $ afin d’être initiés à la direction humaine d’une entreprise».

La candidate pour Québec solidaire dans la circonscription de Beauce-Sud, Diane Vincent.

«Si l’élève est prêt à payer un montant aussi important pour, entre autres, écouter des conférenciers du gratin des affaires québécoises, il n’a pas besoin de l’aide du gouvernement», indique la principale intéressée.

Son parti propose donc de diminuer les subventions octroyées aux écoles privées de 70 % et de rendre l’éducation gratuite du centre de la petite enfance jusqu’au doctorat.

«Il faut arrêter de penser qu’on va recevoir une meilleure éducation dès qu’on paie pour aller dans une école. Il y a de nombreux programmes gratuits qui nous montrent, de façon pratique, à devenir des leaders, à diriger dans le respect et à améliorer notre communication par la prise de parole en public», conclut la candidate pour Québec solidaire.