DPJ : hausse des signalements pendant le déconfinement 

Dans son bilan 2020-2021 diffusé le 22 septembre, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) en Chaudière-Appalaches confirme une hausse des signalements reçus. La situation s’explique partiellement par le déconfinement lié à la COVID-19. 

Au cours de cette période, 6 665 signalements ont été traités par l’organisme. Il s’agit d’une augmentation de 8,8 % par rapport à l’exercice précédent. Plus du tiers (38 %) de ces signalements ont été retenus pour suivi et examen approfondi (2 521). 

Les problématiques représentées touchaient surtout l’abus physique (25 %), la négligence (20 %), le risque sérieux de négligence (15 %) et les mauvais traitements psychologiques (13 %).  

Les signalements traités provenaient d’employés de différents organismes (41 %), ainsi que des milieux scolaires (18 %), policiers (16 %), familiaux (14 %) et de la communauté (11 %). Plus de la moitié des enfants (53 %), pris en charge par la DPJ, sont demeurés dans leur milieu familial.  

Compte tenu des défis de main-d’œuvre à laquelle fait face la DPJ, la hausse des besoins se répercute sur les délais d’attente dans certaines situations. 

Le CISSS de Chaudière-Appalaches cherche à régler cette situation et d’autres problèmes identifiés dans les recommandations de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (Commission Laurent).

« Visiter les familles, entrer dans leur maison et intervenir en situation de crise a exigé aux intervenants autant de détermination et de persévérance que de sensibilité et d’habiletés. Les journées ont été longues et souvent éprouvantes, mais ils ont démontré un engagement qui est plus fort que tout. Ils ont su garder le moral, faire preuve de proactivité et redoublé d’efforts, de créativité et d’humanisme pour prendre soin de nos enfants », dit Caroline Brown, directrice de la protection de la jeunesse du CISSS de Chaudière-Appalaches.