Du Rwanda à Saint-Georges

Dany Ng, de son nom rwandais Daniel Ngenzi, et Niza, de son nom rwandais Niwemuhoza Gloria, ont un parcours hors du commun et ils vivent maintenant à Saint-Georges depuis un peu plus d’un an.

Dany et Niza sont originaires du Rwanda où ils ont passé leur enfance et leur adolescence. Ils quittent leur pays en 2004, pour faire des études en France, où chacun d’eux a obtient un diplôme universitaire. Dany est diplômé en Sciences informatiques et Niza, en Sciences infirmières.

«En France, on tient en haute estime le Québec et le Canada. Pour ma part, j’ai développé une véritable passion pour le Canada en me documentant au sujet du mode de vie des Canadiens. Ici, la politique d’immigration est claire, et le message est le suivant :  »on a besoin de toi si tu nous apportes quelque chose ». On peut obtenir un statut de résident permanent au Canada, contrairement à la France où les procédures administratives sont longues et complexes et où le statut demeure précaire durant plusieurs années, si ce n’est pour toujours. Niza et moi voulons fonder une famille et nous voulons pouvoir avancer. En s’établissant au Québec, ces choses deviennent possibles», indique Dany.

La Beauce

Dany a entendu parler de la Beauce grâce au programme, La Beauce embauche, et il travaille maintenant chez Komutel.

«Je suis arrivé à Montréal en janvier 2015, où j’ai séjourné durant trois semaines chez un ami de Niza. Lorsque j’ai entendu parler du programme, La Beauce embauche, j’ai été tout de suite intéressé. Je n’étais pas fait pour vivre à Montréal et je me sentais étouffé dans la grande ville. Maintenant, je suis heureux dans mon travail chez Komutel. Nous avons une super équipe. De plus, il y a des activités extra-professionnelles, qui nous permettent de mieux nous connaître. C’est plaisant de travailler en Beauce. Niza et moi, nous aimons notre milieu et nous sommes bien installés», lance Dany.

Quant à Niza, elle travaille depuis peu comme préposée au bénéficiaire, en attendant que ses études lui soient reconnues par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

«Je savais que professionnellement, je perdrais quelque chose, mais je gagne sur d’autres plans et j’ai fait ce choix en toute connaissance de cause. Je dois confesser que j’ai trouvé le climat épouvantable en débarquant à Montréal en février 2016, en pleine tempête de neige, à -30 degrés et avec de forts vents. J’étais tétanisée et je n’étais pas convaincue du tout de pouvoir tenir le coup. Tout l’hiver dernier, il m’a semblé devoir revêtir une tenue de combat, juste pour sortir prendre une marche avec toute cette neige et par ce froid», partage Niza en riant, et en étant maintenant certaine que la neige, ça ne nous tue pas!

Pour Noël, souhaitons que Niza puisse obtenir un travail à la hauteur de ses compétences dans un avenir rapproché. Souhaitons également au couple de donner naissance à de beaux enfants au large sourire comme celui de leurs parents, et qui n’auront pas connu autre chose que nos rudes hivers canadiens!