Économiser grâce à la biomasse et l’énergie solaire
Le Centre de santé des Etchemins à Lac-Etchemin chauffe maintenant à la granule de bois et non au mazout lourd. À Saint-Georges et Saint-Martin, le CIMIC et la polyvalente Bélanger utilisent l’énergie solaire pour chauffer leurs bâtiments.
C’est en mai 2015 que le Centre de santé et services sociaux de la Chaudière-Appalaches (CISSS-CA) a remplacé une des deux fournaises du centre de santé par une bouilloire à la granule. Quelques mois plus tard, la seconde fournaise a été transformée afin d’être alimentée à l’huile légère. La période de rodage des nouvelles installations a été concluante.
«Chauffer au mazout lourd coûtait 150 000 $ par année avec l’achat de 400 000 litres de mazout. Avec la nouvelle bouilloire, nous n’aurons besoin que de 1000 à 1100 tonnes de granules, un produit qui se trouve facilement et qui reviendra beaucoup moins cher», précise Robert Nadeau, chef des services techniques au CISSS-CA.
Il y a aussi un objectif écologique derrière cette démarche. «On élimine 2000 tonnes de gaz à effet de serre par année», explique M. Nadeau.
La seconde fournaise à l’huile légère ne sera utilisée qu’en cas de panne de la fournaise au granule. «L’huile légère est moins chère et moins polluante. C’est celle qui est utilisée pour chauffer les maisons», de dire Robert Nadeau.
Ce projet de remplacement énergétique a nécessité un investissement de 1,5 M$. Les deux tiers du montant ont été payés par une subvention du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Murs solaires
La Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) a installé des murs solaires au CIMIC et à la polyvalente Bélanger dans une optique d’économie énergétique.
Apposés à l’extérieur des bâtiments, les murs solaires sont métalliques et composés de petits trous. L’air se réchauffe en passant par ces trous avant d’entrer dans un système de ventilation.
«Ça a aussi l’avantage de créer une circulation d’air neuf pour améliorer l’oxygénation», précise Rémi Jacques, ingénieur chez WSP qui a travaillé sur le projet du CIMIC.
La CSBE n’a pu fournir au journal les coûts totaux reliés à l’aménagement de ces deux projets et les économies d’énergie réalisées.
* Avec la collaboration de Serge Lamontagne
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