Geste toléré sans être un exemple à suivre
Les dessins à la craie effectués récemment sur la 82e Rue à Saint-Georges ne sont pas illégaux. Cependant, la Ville ne souhaite pas que cette pratique se normalise.
Le 5 septembre, votre journaliste a découvert ces dessins s’étalant sur plus de 100 mètres à l’intérieur d’une portion nouvellement asphaltée. Ces derniers ont manifestement été faits par des enfants et représentaient entre autres des bonshommes, jeux et autres objets.
D’après l’article 2.5 du Règlement sur la paix et le bon ordre de Ville de Saint-Georges, «il est défendu d’avarier, salir, casser, briser, arracher, déplacer ou endommager, de quelque manière que ce soit, la propriété privée ou publique et tout objet s’y trouvant. Il est défendu, en général, de se livrer à quelqu’acte de vandalisme».
L’article 2.9 précise également «qu’il est défendu de dessiner, peinturer ou répandre de la peinture sur un trottoir, dans la rue, sur toute propriété publique ou privée dans le but de faire du vandalisme».
«Dans le cas présent, on voit que ce n’était pas nécessairement pour faire du vandalisme. Nous aurions réagi s’il y avait eu des plaintes du voisinage», stipule Jean McCollough, greffier pour Ville de Saint-Georges.
Cependant, il ajoute que ce geste aurait été inacceptable dans une rue plus achalandée ou si les dessins avaient été faits avec de la peinture. Notons que les dessins ont disparu à la suite de l’orage survenu à la Fête du Travail.
«C’est un geste que nous tolérons, mais on ne veut pas que ça devienne une pratique généralisée dans toute la municipalité», de préciser Jean McCollough.