Grave accident à la Polyvalente de Saint-Georges
Un accident tragique causant de graves blessures à Samuel Bruneau, 14 ans, s’est déroulé le 25 novembre dernier à la Polyvalente de Saint-Georges (PSG).
Le directeur de la PSG, Michel Gagnon, indique que Samuel Bruneau et un ami jouaient et se chamaillaient un peu sur l’heure du dîner lorsque la chute est survenue. «C’est un bête accident», mentionne-t-il. Même son de cloche du côté de la Sûreté du Québec qui a ouvert une enquête et l’a rapidement fermée. Puisqu’il s’agissait d’une période libre, les étudiants pouvaient s’amuser dans ce local, entre autres utilisé pour le cheerleading. C’est en tombant sur le tapis à ressorts que Samuel Bruneau a senti une vive douleur au cou et qu’il a arrêté de sentir ses membres. «Il a deux fractures au cou», mentionne le directeur. Rapidement, le professeur qui surveillait ce local est intervenu et a demandé l’aide de confrères. «Ils se sont occupés tout de suite de stabiliser la tête en attendant l’ambulance», ajoute M. Gagnon.
De son lit d’hôpital, Samuel Bruneau a fait parvenir un mot à l’école grâce à une amie de la famille. «On était en pleine campagne de financement avec les étudiants de CDM (Citoyens du monde) pour le centre hospitalier et Samuel a demandé de transmettre le message qu’un geste de bienveillance (comme la campagne de financement) pouvait avoir une plus grande portée que ce que l’on peut croire. Il a aussi fait savoir à son ami que ce qui est arrivé est un accident», mentionne le directeur.
Les étudiants touchés
Déjà, des élèves et des enseignants s’organisent pour envoyer de petits mots à leur collègue de classe à l’hôpital. De plus, M. Gagnon précise que le conseil des élèves veut amasser des dons pour aider la famille avec les nombreux déplacements à venir dans les prochains mois. Au départ transporté à l’hôpital de Saint-Georges, Samuel Bruneau a été transféré l’Enfant-Jésus à Québec. Le directeur ajoute que plusieurs élèves sont allés le voir depuis l’accident.
Tout de suite après l’événement du 25 novembre, la direction de la PSG a mis en place des services d’aide immédiats auprès des étudiants (travailleur social et psychologue). L’établissement scolaire effectue un suivi plus serré auprès de la vingtaine d’élèves témoins de l’événement.
En terminant, Michel Gagnon mentionne que ses pensées, celles des enseignants, de tous les professionnels de l’école et celles des étudiants sont avec Samuel et toute sa famille.