Hygiène renforcée dans les services de soins professionnels et thérapeutiques
Durant le plus fort de la pandémie de COVID-19, les établissements de soins de santé professionnels et thérapeutiques répondaient seulement aux urgences. Leurs services sont ouverts à tous depuis le 1er juin, avec des mesures sanitaires très strictes.
La Clinique Atlas, située à Saint-Georges, offre des services de chiropractie, kinésiologie et massothérapie. Comme il est impossible de maintenir une distanciation physique de deux mètres, tous les patients et employés portent un masque à l’intérieur du bâtiment.
«Avant la rencontre, les gens répondent à un questionnaire sur les symptômes de la COVID-19. On a cessé l’utilisation du coussin chauffant, car ce serait trop long de le désinfecter après chaque utilisation», explique Mickaël Plante, orthothérapeute et copropriétaire.
La désinfection des mains et autres instruments sont fréquents. Toutes les méthodes de travail ont été revues, au point où les étapes d’un traitement sont souvent inversées. Le résultat final reste semblable.
«Les normes sanitaires de nos ordres professionnels sont plus sévères que celles de la Santé publique. Nous avons créé deux équipes de travail offrant les mêmes services. Si l’une d’entre elles était affectée par la COVID-19, l’autre prendrait la relève. On ne serait alors pas obligé de fermer», mentionne M. Plante.
Patients au rendez-vous
Offrant une dizaine de services médicaux spécialisés, la Clinique Ostéo Physio familiale de Saint-Georges a choisi d’y aller graduellement dans la reprise de ses activités.
«On craignait que les patients aient peur de revenir nous voir. Après deux semaines, nous avions repris 75 % de nos activités. Les gens ne s’empêchent pas de consulter. Presque tous les rendez-vous retardés ont été repris», dit Jenny Bernard, physiothérapeute, ostéopathe et copropriétaire.
Un point difficile pour le personnel a été d’adapter les soins aux enfants. «Nous utilisons beaucoup le non verbal et les jouets pour les distraire. Quand on porte un masque, c’est plus difficile de faire le contact. Nous demandons aux parents d’apporter les jouets de l’enfant pour éviter de désinfecter les nôtres à chaque fois», ajoute Mme Bernard.
Si le port du masque est obligatoire, l’employé a le choix d’ajouter la visière ou les lunettes protectrices à son habillement médical. «C’est obligatoire lorsqu’on fait un traitement en haut du nombril, près des zones respiratoires», dit Jenny Bernard.
Chaque semaine, les employés tiennent des réunions virtuelles pour échanger sur la marche à suivre dans les différents départements. «On s’est assuré que tout le monde gère bien ses émotions et son anxiété. Nous sommes une belle équipe. Tout le monde avait hâte de reprendre le travail», conclut Mme Bernard.