Il choisit la chimio-embolisation plutôt que les soins palliatifs

À l’instar de plusieurs Beaucerons et Québécois, un père de famille de Saint-Prosper âgé de 36 ans, Kevin Tardif, souhaite se rendre en Allemagne pour y suivre des traitements de chimio-embolisation, car ici au Québec, les médecins ne lui offrent que de la chimiothérapie palliative.

Pour Kevin Tardif, il est impensable de ne pas tout essayer pour rester en vie le plus longtemps possible. Il faut le comprendre, il a deux jeunes filles. La plus vieille aura cinq ans le 9 décembre et la plus jeune n’a que sept mois. «C’est mon petit miracle. Elle est née le 24 février. J’ai eu assez peur de ne pas pouvoir la voir», explique-t-il.

En juin 2015, Kevin Tardif va chez le médecin en raison d’une bosse dans le cou. En août de la même année, il apprend qu’il est atteint d’un cancer de la parotide qui est une des glandes salivaires. Il est opéré d’urgence le 18 septembre. Par la suite, il fait de la radiothérapie et trois traitements de chimiothérapie qui affectent son ouïe. Ses traitements se terminent le 18 décembre, mais les effets secondaires sont assez intenses. À la fin janvier, il prend du mieux, juste à temps pour la naissance de sa deuxième fille.

Lors de son rendez-vous de suivi en mars 2016, tout va bien, le cancer est résorbé. Cependant lors d’un deuxième rendez-vous en juin, il apprend que des métastases se sont répandues autour de son poumon gauche. «Ici, on m’offre de la chimio palliative. Ce serait des essais et erreurs et ils (les médecins) ne savent pas si ça va fonctionner», souligne M. Tardif.

Activité de financement

Kevin Tardif a donc fait appel au Dr Thomas Vogl, en Allemagne, qui a traité plusieurs Québécois. Le docteur lui a confirmé qu’il était traitable par chimio-embolisation suivie d’un traitement au laser.

Cependant, un seul traitement de chimio-embolisation coûte 4000 euros, soit environ 6000 $. Il a besoin de trois traitements. Quant au laser, le coût se chiffre à 7500 $ en argent canadien. S’ajoutent les frais d’hébergement et les billets d’avion. Il a donc besoin d’un minimum 35 000 $ pour les traitements.

Afin d’amasser un peu d’argent pour se faire soigner, Kevin Tardif organise le 12 novembre prochain à 17h15 un souper spaghetti à la salle du curé Morin à Beauceville, d’où il est originaire. Le coût est de 18 $ et il sera possible de faire des dons sur place. Les personnes qui désirent faire un don sans assister au souper-bénéfice peuvent le faire à la Caisse du Sud de la Chaudière dans le compte 815-20157-505620-5. Pour les billets, contactez Kevin Tardif au 418 313-0435 ou par courriel au kevbeauce@hotmail.com. «Tous les jours, je regarde mes enfants et je trouve ça dur de penser que je pourrais ne plus être là pour les voir grandir», indique-t-il en terminant.  

Pour plus d’informations, consultez la page Facebook Un espoir pour la vie.