«Je veux juste développer mon patelin» -Le promoteur
Alors que le projet de résidence pour personnes aînées dans le secteur ouest de Saint-Georges génère de la grogne dans le voisinage, le promoteur beauceron, Grégoire Turcotte, comprend que son initiative changera la dynamique de ce quartier résidentiel, mais pour le mieux.
Le promoteur s’est dit surpris des inquiétudes de certains résidents voulant empêcher le changement de zonage et la construction de cette résidence de 300 unités et de cinq étages. «C’est certain qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est normal. Les gens veulent du changement, mais pas dans leur cour», commente M. Turcotte.
L’homme d’affaires a tenu à rappeler qu’il a présenté le projet à la ville et aux résidents lors d’une consultation en décembre dernier afin d’éviter ce genre de questionnement. Il déplore que plusieurs personnes ayant soulevé des inquiétudes aient décliné son invitation à cette même consultation.
De plus, il a aussi fait du porte-à-porte au cours des dernières semaines pour expliquer le projet et recueillir l’appui du voisinage. C’est pourquoi, il se dit confiant que son projet voit le jour d’ici trois ans. Il estime que la grogne actuelle s’estompera d’ici ce temps-là.
À Saint-Georges comme à Val-Bélair, où il souhaite également ériger une résidence pour personnes âgées, il dit suivre les procédures habituelles pour faire accepter les demandes de zonage. «Il suffit de faire de beaux projets et de bien les présenter pour qu’ils soient acceptés…», croit ce dernier.
Une vision d’ensemble
En collaboration avec ses partenaires, M. Turcotte compte transformer ce quartier à jamais avec un projet commercial d’envergure. En plus de la résidence pour aînés, il érigera une nouvelle station-service Shell avec dépanneur et restaurants dans ce secteur. Il souhaite greffer à cet important projet un édifice à bureau et une garderie.
«Tout cela va créer une synergie dans l’ouest. D’ici 10 ans, cela va changer complètement notre secteur. Je suis Beauceron et viens de Saint-Georges-Ouest et j’ai développé des projets à la grandeur du Québec. Aujourd’hui, je veux développer mon patelin», conclut l’homme d’affaires.