Jean-Noël Marois fête ses 50 ans de carrière chez Comact

Le 5 janvier dernier a marqué les 50 ans de carrière de Jean-Noël Marois chez Comact, qui fait aujourd’hui partie de l’entreprise BID Group.

Il est le premier employé de Comact à atteindre ce plateau depuis son père, Jos-Marie Marois, qui y a travaillé pendant 51 ans, de 1942 à 1993. Le duo père-fils cumulent donc plus de 100 ans d’expérience à eux deux.

«C’est certain que ça fait un petit velours. Ce ne sont pas toutes les familles qui ont réussi à faire 100 ans avec deux personnes dans la même compagnie. C’est quelque chose de gros et on est conscient de cela, mon père et moi», indique Jean-Noël Marois.

Jos-Marie Marois était d’ailleurs présent au dîner organisé par l’entreprise pour souligner l’accomplissement de son fils. «Ce fut une belle surprise», mentionne M. Marois, qui n’était pas au courant de l’événement. Un certificat de reconnaissance lui a également été remis.

De plus, M. Marois entend continuer de travailler encore quelques années. «Si la santé me le permet, encore un an ou deux», répond-il. «Je veux dépasser mon père», poursuit-il.

L’homme originaire de Saint-Éphrem estime que de rester à l’emploi de la même compagnie pendant 50 ans représente quelque chose de gros, mais cela n’a pas été difficile à atteindre pour lui. «On rentre le matin parce qu’on aime travailler et qu’on est bien au travail», lance-t-il, simplement.

Un cheminement sur cinq décennies

Celui-ci a commencé à travailler chez Comact en 1970, à l’âge de 18 ans. À l’époque la compagnie était située à Saint-Éphrem et se nommait Jos Côté Inc. à l’époque. «Je travaillais dans une scierie avant de commencer [chez Jos Coté], mais je voulais toujours rentrer à l’usine», raconte-t-il.

Il a donc commencé sa carrière en tant que mécanicien. Au fil des ans, il a été affecté à d’autres départements. «J’ai fait de l’installation, de la réparation, j’ai été directeur d’usine et je suis maintenant au service après-vente et au service à la clientèle», énumère M. Marois.

Selon lui, ce qui a changé le plus au cours de sa carrière, ce sont les méthodes de travail. «Anciennement, nous n’étions pas outillés comme aujourd’hui. Aussi, l’usine est mieux organisée maintenant», estime M. Marois.

Il affirme également que l’ambiance de travail a toujours été spéciale dans l’usine. «C’est plaisant de travailler ici. L’ambiance a beau avoir changé au fil des ans, elle n’a changé que pour le mieux», conclut-il.