Fête nationale à Saint-Georges: Kaïn soulève la foule 

ÉVÉNEMENT. Eric Maheu et le groupe Kaïn explosent littéralement sur scène lors de la fête de la St-Jean, vendredi soir, à l’espace Carpe Diem à Saint-Georges.

C’est le cas de le dire, le retour de l’enfant prodigue dans sa terre natale assurait déjà le succès de cette soirée qui a attiré plus de 6 000 spectateurs de la Beauce et de l’extérieur. Avec en plus le beau temps, la chaleur, les familles et les amis heureux de se rassembler, la file d’attente qui n’en finit plus pour acheter des hot dog et de la bière, la foule tissée serrée, la bonne humeur, les rires, la joie… Bref, tout était en place pour faire de cette soirée une belle grande fête nationale.

La première partie a été assurée par le groupe Steven & Steeven – un duo composé de Steven Grondin au chant et à l’harmonica ainsi que de Steeven Fortin à la guitare et à l’accompagnement vocal – qui a su lever la foule en interprétant leurs chansons et de grands classiques de la chanson québécoise. Un duo fort sympathique à découvrir et à revoir sur scène.

Kaïn, déjà 20 ans!

Steve Veilleux et Éric Maheu ont formé le célèbre groupe québécois Kaïn il y a deux décennies et John Anthony Gagnon Robinette les a rejoints en 2017. Avant le spectacle, la représentante du journal a rencontré à l’arrière-scène ces trois gars qui regorgeaient déjà d’énergie, prêts à électriser la foule avec leurs grands succès et deux nouvelles pièces qui seront sur leur nouvel album prévu à l’automne. Laisse les bons temps rouler est le titre de leur nouvelle chanson qui monte actuellement dans le palmarès québécois.

« Kaïn, c’est une bulle familiale, chaque spectacle est une célébration et aujourd’hui on compte bien en profiter à Saint-Georges », lance le Beauceron Éric Maheu, issu d’une grande famille qui était sans aucun doute dans la foule.

« Ma meilleure fête nationale a été dans les débuts de Kaïn, à Saint-Hubert, sur la Rive-Sud de Montréal. Nos chansons commençaient à être connues et les gens chantaient avec nous. Encore aujourd’hui, il y a d’autres artistes qui chantent nos chansons lors de la St-Jean. Les gens s’identifient à nos chansons », s’exclame le chanteur et musicien.

« Mes meilleurs souvenirs sont dédiés à Woodstock, à Saint-Éphrem. C’était l’anarchie extrême qui m’a rejoint en tout point de vue. Avant mes 18 ans, je composais mes chansons en anglais, langue seconde, et lorsque j’ai assisté à un spectacle d’Éric Lapointe, suivi d’un spectacle de Zébulon, j’ai eu une leçon de rock québécois et je ne m’en suis jamais remis », raconte pour sa part Steve Veilleux.

John Anthony Gagnon Robinette a fait la première partie de Kaïn en 2016, à Ottawa, dans un autre contexte musical.

« Un an plus tard, je me suis retrouvé avec le groupe de Kaïn et depuis je vis des moments mémorables », dit-il. « Chaque fois que nous venons en Beauce, c’est fou. Les gens ici sont accueillants. Je me sens chez moi, même si je ne viens pas d’ici », ajoute-t-il.

« L’authenticité de la Beauce nous rappelle humblement la nôtre », conclut Steve Veilleux.