La Beauce a propulsé plusieurs carrières postsecondaires
Les institutions postsecondaires en Beauce ont contribué à l’augmentation du taux moyen de diplomation en Chaudière-Appalaches.
Ouvert en 1994 près de la Polyvalente de Saint-Georges, le CIMIC propose 11 programmes touchant à des secteurs manuels comme le soudage-montage, la mécanique automobile, l’électricité et la fabrication de structures.
«Le contexte d’apprentissage est basé à 75 % sur la pratique. On travaille tôt à sensibiliser les jeunes avec des activités comme le Camp Totalement CIMIC. Beaucoup d’adultes viennent suivre une formation parce qu’ils sont plafonnés et veulent un avancement dans leur carrière», précise Stéphane Quirion, directeur du CIMIC.
Le manque de main-d’œuvre dans les secteurs professionnels offre un taux de placement intéressant aux finissants selon ce dernier. Stéphane Quirion croit aussi que bien des jeunes, surtout des garçons, auraient décroché à la polyvalente, mais ont tenu bon grâce à des avancées possibles à travers les programmes du CIMIC.
«Un diplôme offre une certaine mobilité. Lorsqu’on fait la tournée des stages en entreprise, nos élèves côtoient nos anciens étudiants qui ont souvent accédé à des postes supérieurs», mentionne-t-il.
Cégep et université
Le Petit Séminaire de Saint-Georges est devenu le Cégep Beauce-Appalaches (CBA) en 1990. Passant alors du statut privé à public, l’institution a augmenté son offre de programme au fil du temps et ouvert des campus à Sainte-Marie et Lac-Mégantic.
«En plus d’être accessible, le cégep a monté un plan de réussite pour aider les étudiants à persévérer dans leurs études au-delà de la première année. Dans certains programmes, les étudiants peuvent obtenir des reconnaissances dans leurs futurs cours à l’université», de dire Rachel Aubé, directrice des études au CBA.
Encore là, les adolescents sont plongés rapidement dans l’univers cégépien. «Par exemple, des élèves de cinquième secondaire participent chaque année à une simulation de gestion virtuelle en lien avec notre programme de comptabilité», explique Mme Aubé.
Au Centre universitaire des Appalaches (CUA), la totalité des programmes est à nature partielle, sauf le baccalauréat en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire. L’école s’adresse davantage aux gens désirant obtenir un avancement dans leur plan de carrière.
«Les femmes ont toujours été nombreuses chez nous, mais on en voit plus aujourd’hui dans des programmes en gestion. C’est maintenant un fait accepté socialement, car les femmes veulent aussi avoir des promotions», soutient June Hodgson, directrice générale du CUA.
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