La CNESST met en garde contre les coups de chaleur

Le Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) prévient la population des risques associés travail à la chaleur.

Les principaux dangers pour la santé sont la déshydratation et les coups de chaleur. Ces derniers peuvent causer des étourdissements, une perte d’équilibre, une perte de conscience et même la mort.

Les principaux milieux de travail concernés par cet avis de la CNESST sont l’agriculture, la foresterie, l’horticulture et la construction, de même que le travail en usine et en cuisine.

La Commission rappelle donc que l’employeur doit mettre en place des mesures préventives, en particulier lors de vagues de chaleur. Il doit ainsi confier à ses employés un travail plus léger et remettre à plus tard les tâches physiques non essentielles et informer tous les travailleurs des risques, des moyens de prévention, des symptômes et des premiers soins.

De plus, il doit assurer une surveillance des symptômes, fournir de l’eau fraîche en quantité suffisante et s’assurer que les travailleurs y aient accès et qu’ils en boivent. La CNESST recommande un verre d’eau toutes les 20 minutes.

D’autres moyens de prévention sont d’accorder des pauses toutes les heures dans des endroits frais, climatisés ou à l’ombre, d’ajuster le rythme de travail en fonction de la température et d’augmenter la durée des pauses à mesure que la chaleur augmente.

Port du masque

La CNESST a aussi déclaré que le port du masque de qualité dans les milieux extérieurs n’est pas obligatoire même si la distanciation physique ne peut être respectée lorsqu’Environnement Canada émet un avertissement de chaleur.

« L’assouplissement annoncé aujourd’hui permettra, lors de périodes de canicule, de continuer à agir en prévention en évitant les coups de chaleur. Il faut toutefois continuer à appliquer les différentes mesures de prévention requises pour garder sous contrôle la propagation de la COVID-19 », a indiqué la présidente du conseil d’administration et chef de la direction de la CNESST, Manuelle Oudar.

Il s’agit d’une autorisation temporaire et elle prend fin lorsque les températures reviennent à la normale, soit sous la barre des 30° Celsius. « La mesure annoncée aujourd’hui ne s’applique que lors des jours déclarés de canicule », précise le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet.

La CNESST explique cette décision par le fait que le port du masque de façon prolongée peut exacerber les inconforts liés à la chaleur. La décision a été prise après avoir discuté de ce point avec la Santé publique.

Précisons que l’obligation de porter un masque en tant qu’équipement de protection individuelle qui n’est pas relié à la COVID-19 demeure obligatoire. C’est le cas par exemple d’une personne qui travaille en présence d’amiante.