La grand-mère de Liam demande de l’aide pour une camionnette adaptée

Josée Doddridge de Saint-Côme-Linière a lancé dernièrement une campagne de socio-financement afin de venir en aide à sa fille et son petit-fils Liam âgé de quatre ans, qui est atteint de paralysie cérébrale.

La grand-mère de Liam explique que sa fille Natacha, qui habite à Drummondville, doit se procurer une camionnette, car en grandissant, il est de plus en plus difficile de transporter Liam et son fauteuil roulant dans une voiture régulière. De plus, elle doit faire adapter la camionnette, car Liam doit pouvoir y être installé en restant assis dans son fauteuil roulant selon les médecins spécialistes. Ces derniers mentionnent même qu’il faudrait faire cela assez rapidement.

Avec la SAAQ, qui défraie une bonne partie des coûts, la camionnette ne doit pas avoir plus de cinq ans pour qu’elle puisse être adaptée. «Je veux aider ma fille. Elle ne peut presque plus sortir et elle a de la difficulté avec la voiture, la chaise roulante et Liam qui grandit», indique Josée Doddridge qui aimerait pouvoir faire plus pour sa fille qu’une campagne de socio-financement.

«On est une grosse famille (4 enfants), c’est pour ça que ma mère l’a partie [la campagne de sociofinancement] pour moi. Je crois qu’elle se sent un peu impuissante par rapport à tout ça. […] Je n’ai pas l’allocation pour les enfants ayant des besoins exceptionnels, j’ai été refusée. Mais je vais faire une autre demande, car dernièrement on a eu une nouvelle évaluation avec les spécialistes pour Liam», explique Natacha.

La jeune femme, en raison des nombreux rendez-vous de Liam, n’arrive pas à trouver un emploi lui permettant de combiner les nombreux déplacements nécessaires au bien-être de Liam. «Il a une santé fragile, il est souvent malade. Il n’y a pas un employeur qui va accepter que je parte tout le temps pour Liam», explique-t-elle après avoir entrepris des démarches avec le Carrefour jeunesse emploi.

Beaucoup de rendez-vous

Natacha précise que ses jumeaux sont nés prématurément. Le frère de Liam a été plus chanceux, même s’il a des problèmes de langage. «On est resté un mois et demi à l’hôpital. Et à ses deux semaines de vie, j’ai appris qu’il y avait des zones dans son cerveau qui étaient endommagées et qu’il est atteint de paralysie cérébrale de niveau sévère», explique, la jeune mère de quatre enfants. Elle précise qu’en plus de la paralysie cérébrale, il a l’équivalent d’environ un an en âge mental. Il ne rampe pas et ne se retourne pas.

Liam a des besoins spécifiques en raison de sa condition. De plus, il a plusieurs rendez-vous que ce soit avec des spécialistes à Sherbrooke ou avec une éducatrice pour de la stimulation ou de la physiothérapie.

La famille devra aussi éventuellement déménager dans une maison avec un seul palier, car s’il est encore possible de transporter Liam dans les escaliers, il grandit comme tous les enfants.

Il est possible de faire un don en se rendant au www.gofundme.com et de rechercher «levée de fonds pour une van adaptée».