La grogne des commerçants se fait sentir sur la 1re Avenue à Saint-Georges

ACTUALITÉ. Un groupe de commerçants de la 1re Avenue se sont présentés à la dernière séance du conseil de la Ville de Saint-Georges pour dénoncer diverses problématiques, près de leur commerce. Vitesse des automobilistes et salubrité ont été au coeur des doléances émises au cours de la soirée.

Une pétition, ayant récolté une vingtaine de signatures de propriétaires, a dernièrement été remise à la ville. Relativement à la vitesse des automobilistes, Kelly Veilleux d’Elle et Chic a indiqué que des clients se plaignent d’être incapables de traverser la rue, malgré la présence de traverse piétonnière et de panneaux d’arrêt obligatoire. À ce problème, le conseil répond qu’un radar pédagogique pourrait être installé dans le secteur afin de récolter des statistiques et ensuite sensibiliser la population.

La propriétaire de la boutique de mode a ensuite questionné le conseil sur la possibilité d’installer des toilettes publiques au centre-ville de Saint-Georges. Dernièrement, Mme Veilleux a dû fermer l’accès de ses salles de bain aux visiteurs. Les dégâts et l’entretien de celles-ci étaient rendus souvent trop importants. Cette proposition de projet, évaluée entre 200 000 et 300 000 $ par le directeur général de Saint-Georges Claude Poulin, a déjà été dans les plans de la ville dans le passé. 

Le groupe déplore aussi le manque d’entretien dans le secteur, surtout au niveau des deux terrains vacants laissés vacants des bâtiments « Place des Quatre bars » et « édifice Maguire ». La Ville explique travailler sur le dossier depuis plusieurs mois. Les commerçants souhaitent également que la Ville se penche sur l’emplacement du Marché de Noël, lui qui empêche la clientèle de se stationner aux abords des commerces lors d’une période fort achalandée avant les fêtes.

En fin de discussions, le conseiller, Tom Redmond, a proposé la mise sur pied d’un comité du Centre-Ville. Dans le passé, les commerçants de la 1re Avenue pouvaient compter sur l’Association Quartier Centre-ville pour les représenter, mais celui-ci a été dissous il y a quelques années. La mise sur pied d’un comité permettrait un meilleur suivi des demandes et des problématiques vécues par les commerçants du secteur du Centre-Ville, selon les commentaires recueillis des deux parties.

Autres demandes citoyennes

Gilles Pomerleau, citoyen de la 90e rue, s’est présenté à nouveau devant le conseil après une première demande réalisée il y a environ sept mois. Il souhaite que des actions concrètes soient prises afin de mieux régulariser le trafic lourd et la vitesse près du secteur. La Ville se dit consciente de la problématique, mais admet que le dossier est plus compliqué qu’il ne paraît.

Plusieurs compagnies se retrouvent dans la 90e rue et de nombreux transporteurs doivent obligatoirement utiliser ce passage routier afin de se rendre à leur commerce. L’analyse du dossier suit son cours et des discussions avec le ministère des Transports doivent être réalisées prochainement. Les vacances estivales ont aussi causé des délais, selon Jean Perron, membre du comité de circulation.

Gabrielle Doyon, résidente de la 155e rue, déplore la présence de motocross et VTT non conforme dans son secteur. Plusieurs conducteurs de véhicule hors route se promèneraient sur la voie publique sans être réglementaires, ce qui rendrait le quartier non sécuritaire et malpropre (grande présence de boue). Le maire Claude Morin mentionne avoir pris la demande en note et la ville fera un suivi avec les autorités afin d’assurer la sécurité et la propreté du secteur.