La MRC Beauce-Sartigan songe à des alternatives au bac brun

Dans le cadre de son plan de gestion des matières résiduelles (PGMR), la MRC de Beauce-Sartigan souhaite évaluer la faisabilité de la valorisation de la matière organique au site d’enfouissement de Saint-Côme-Linière. L’objectif de la démarche permettrait d’éviter l’implantation d’une collecte de matières putrescibles via le bac brun.

L’étude en question évaluera la faisabilité de l’implantation d’une usine de tri de matières organiques à même le lieu d’enfouissement technique de Saint-Côme-Linière. Les matières détournées seront ensuite converties en compost de qualité. «Les élus ne sont pas chauds à l’idée du troisième bac communément appelé le bac brun. Selon les estimations, nous pourrions extraire plus du tiers de ce qui est enfouit en ce moment. Il y a des moyens dans le cadre d’une implantation d’une usine semblable de récupérer davantage que les matières putrescibles comme le métal qui se retrouve aussi dans le bac. Le but est également de prolonger la durée de vie des cellules d’enfouissement», souligne le directeur général de la MRC, Éric Paquet.

Le 15 mars dernier, les élus ont consenti à une offre de services professionnels déposée par Chamard stratégies environnementales estimées à 24 989 $. La MRC souhaite déposer une demande d’aide financière via le Fonds Vert ou le Programme de traitement des matières organiques par biométhanisation et compostage. La Régie intermunicipale du comté de Beauce-Sud défraierait aussi une partie des coûts de l’étude avec la MRC Beauce-Sartigan.

«Nous voulons que les travaux de l’étude se fasse le plus rapidement possible afin que les élus se positionnent sur ce sujet à l’automne», ajoute M. Paquet.

Rappel des objectifs du PGMR

Adopté en 2016, le plan de gestion des matières résiduelles comprend divers objectifs afin de réduire l’enfouissement. D’ailleurs, la MRC souhaite notamment ramener à 595 kilogrammes par habitant une réduction de 94 kg de la quantité de matières résiduelles éliminées en 2013. Cette année-là, 43 % des 88 000 tonnes de matières étaient générés par la population de plus de 52 000 personnes du territoire au lieu d’enfouissement technique de Saint-Côme-Linière.