La paroisse de Saint-Georges est inopérante

La démission en bloc de cinq marguilliers sur six de la paroisse de Saint-Georges a rendu la fabrique inopérante. Cette crise au niveau de l’administration est une situation complexe selon le curé de la paroisse, Mario Duchesne.

Il a abordé le sujet lors des célébrations du 5 juillet derniers aux églises de l’Assomption et de Saint-Georges. «J’en ai parlé aux deux endroits puisque nous avons une situation difficile en raison de cette démission en bloc des marguilliers. La difficulté première n’est pas la démission. Ils sont en droit de démissionner. Je n’ai pas d’animosité là-dessus… J’ignore s’ils savaient qu’il y a des conséquences légales à cette démission. Il n’y a plus d’assemblée de fabrique», déplore M. Duchesne.

En effet, tel que le prévoit la Loi sur les fabriques, aucune décision ne peut être prise sans l’accord du diocèse. «L’assemblée est inopérante. Ce n’est pas la fin du monde, mais cela nous met trop dépendant avec le diocèse», poursuit M. Duchesne.

60 jours pour une assemblée

Le curé a 60 jours pour convoquer une assemblée de paroissiens afin d’élire de nouveaux marguilliers. Ces derniers pointeront un nouveau président qui doit être ensuite nommé par l’évêque du diocèse. Si les marguilliers ne sont pas élus dans le délai prescrit par la présente loi, l’évêque du diocèse peut nommer lui-même les marguilliers ou ordonner la tenue d’une assemblée de paroissiens pour qu’il y soit procédé à l’élection.

Le curé Duchesne s’attardera à cette tâche à son retour de vacances soit au début du mois d’août.