La présence de la Renouée du Japon près de la Chaudière inquiète

Le conseil de la Ville de Saint-Georges a été interpelé le 28 septembre dernier afin d’éradiquer la Renouée du Japon, une plante envahissante très présente le long de la rivière Chaudière.

Paul-Émile Gosselin, résident du secteur ouest, s’inquiète de la propagation de cette plante qui pourrait s’étendre jusqu’aux passerelles, l’île Pozer et davantage plus loin si aucune action n’est prise pour l’enrayer. Actuellement, plusieurs colonies se trouvent sur les berges ouest de la Chaudière allant du pont jusqu’à l’usine de filtration.

Devant le conseil, M. Gosselin a rappelé que cette plante limite la diversité biologique, menace l’intégrité et l’équilibre des écosystèmes du secteur. «C’est un genre de bambou extrêmement envahissant, cela a la propriété de faire disparaître d’autres formes de plantes sur les berges. Cela a le mérite de se reproduire par les graines, par les eaux et lorsque les glaces se déplacent. Le danger est imminent», a averti M. Gosselin.

Originaire d’Asie et introduite comme plante ornementale aux États-Unis vers la fin du 19e siècle, la renouée japonaise fait partie des 100 espèces les plus nuisibles de la planète. En plus de s’approprier toute la place et en limitant la survie des autres espèces floristiques par la libération de toxines dans le sol, elle n’a pas d’ennemi naturel.

La conseillère, Solange Thibodeau, également propriétaire riveraine de la Chaudière du secteur ouest a aussi remarqué ce phénomène. Elle souligne aussi que cela a eu l’effet de réduire les populations de têtes-de-violon.

Claude Poulin, directeur général de la Ville, s’informera auprès du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques des actions possibles le long des berges et de la responsabilité de la municipalité à cet égard.