La relève agricole reçoit plus de 16 000 $
Six jeunes agriculteurs de la région ont reçu des subventions totalisant le montant de 16 449.59 $ le 11 février dernier lors de l’assemblée générale annuelle de la Coop Alliance de Saint-Éphrem.
C’est par le biais du Fonds Coopératif d’aide à la relève de la Coop Alliance que cette somme a pu être disponible et remise aux six boursiers. Le programme en question, qui a vu le jour à la suite d’une initiative de la Coop Fédérée et de ses Coop locales, des caisses Desjardins et de la Fédération de la relève agricole du Québec, s’échelonne sur trois ans et sert à supporter les agriculteurs âgés entre 18 et 40 ans. Pour être éligibles aux bourses, les candidats doivent entres autres détenir 20 % des actions de leur entreprise et posséder une formation spécialisée en agriculture ou l’équivalent.
Les boursiers
Marie-France Beaudoin, boursière en 2012, assure avec son conjoint Steve les activités de l’entreprise laitière et acéricole Joyald de Saint-Victor.
Frédéric Poulin, lui aussi boursier de 2012, a pris la relève de la Ferme G.P.G. Celle-ci est spécialisée en production laitière.
Keven Lachance, de la cuvée 2013, partage quant à lui la ferme laitière familiale de Saint-Évariste avec son père Renaud et son frère Karl. On y retrouve pas moins de 300 vaches laitières en production et la traite se fait à l’aide de quatre robots automatisés.
Sarah Poulin, de la cohorte 2014, œuvre avec ses parents Jeanine Busque, Simon Poulin et son frère Maxime sur la ferme JP Poulin et Fils de Saint-Georges. Cette dernière compte actuellement 300 têtes et elle est hautement impliquée dans la génétique Holstein.
En ce qui concerne Karl Faucher, ce dernier est partenaire avec ses parents de la ferme Faucher et Fils de Saint-Éphrem. Karl veille entres autres à la supervision du troupeau et des deux robots de traite automatisés. La ferme compte plus de 100 vaches Holstein.
Nouveau candidat
Un nouveau candidat s’est qualifié cette année et rejoindra donc la huitième cohorte. Frédéric Gosselin a assuré la relève de la ferme Courlin de Saint-Éphrem, où il partage les tâches avec sa famille. La traite de 100 vaches y est assurée par deux robots automatisés.