L’ACEF demande au gouvernement d’agir
AÎNÉS. L’association coopérative d’économie familiale Appalaches-Beauce-Etchemins (ACEF) demande au gouvernement d’agir à propos de la coupure du supplément de revenu garanti (SRG).
La situation concerne les personnes âgées qui recevaient le SRG et qui travaillaient à temps partiel. En raison de la pandémie, elles ont perdu leur emploi et elles ont fait une demande de Prestation canadienne d’urgence (PCU). Toutefois, l’argent reçu de la PCU a amputé le montant du SRG, voire l’a réduit à zéro.
« Pour plusieurs, le montant reçu est moindre que celui de l’aide sociale, sans compter que la perte du SRG les oblige à payer leurs médicaments. Cette situation entraîne un appauvrissement accru et met en péril la capacité à payer leur loyer et subvenir à leurs besoins », soutient l’ACEF.
À l’heure actuelle, il n’y aurait qu’un seul recours, celui de remplir un formulaire demandant un recalcul se basant sur le revenu de l’année en cours. Toutefois, il est autorisé seulement pour les personnes ayant reçu la PCU à partir de Services Canda et non de l’Agence du revenu du Canada. « Les délais sont beaucoup trop longs : 120 à 200 jours en temps habituel », dénonce l’ACEF.
L’Association réclame donc quatre mesures, dont le recalcul du SRG selon le revenu de l’année en cours, peu importe la provenance de la PCU et que les délais soient plus rapides.
Elle demande aussi que la PCU soit considérée comme une dette dans le calcul servant à définir le SRG pour les personnes qui n’étaient pas admissibles à la PCU, mais qui n’y étaient pas admissibles et qui doivent donc la rembourser.
Finalement, l’ACEF veut que le gouvernement fasse preuve de souplesse lorsqu’il négociera des ententes de remboursement.