L’art du sirop d’érable, des Amérindiens à aujourd’hui

Sept fermes et érablières de Chaudière-Appalaches ont accueilli les curieux dans le cadre des Journées portes ouvertes dans les fermes, organisées par l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Deux de ces sept lieux se trouvaient en Beauce, soit la bergerie Ovir’o à Saint-Martin et l’érablière André et Céline à Saint-Georges.

Le propriétaire de cette dernière, André Nadeau, a fait revivre l’histoire de la récolte d’eau d’érable, de la méthode des Amérindiens jusqu’à aujourd’hui. «Ce casseau a été fabriqué en 1750 . Les Amérindiens le déposaient au pied de l’érable pour recueillir la sève», explique-t-il en montrant un récipient fait en écorce de bouleau, que l’on peut voir sur la photo.

Celui-ci a également entaillé plusieurs de différentes façons pour illustrer l’évolution au fil des ans. «J’en ai entaillé à la manière des Amérindiens, puis avec des chaudières en bois et ainsi de suite, jusqu’à aujourd’hui», explique M. Nadeau, qui possède deux érablières ayant un total de 3500 entailles.

M. Nadeau ne s’est pas arrêté à la récolte, il a aussi démontré les différentes manières de transport, allant du joug placé sur les épaules à la tubulure, en passant par les traîneaux. «J’ai fait la même chose pour les moyens d’évaporation. On commence avec un chaudron. Après ça, il y avait les pannes, les premières bouilleuses fabriquées vers 1890 et les bouilleuses à l’huile d’aujourd’hui», énumère-t-il.

La visite était offerte de 10h à 16h le 9 le septembre.