Le bilan de la Financière agricole plus léger en Chaudière-Appalaches
La Financière agricole du Québec a révélé récemment son bilan 2014-2015 de ses activités en matière de financement et d’assurance auprès des entreprises agricoles de la région de la Chaudière-Appalaches. L’organisation a couvert 66 % moins de pertes des producteurs agricoles contrairement à l’an dernier.
Ainsi, plus de 37 M$ ont été alloués aux producteurs de la région par l’intermédiaire de ces programmes contrairement à 106 M$ l’année précédente. Les compensations de plus de 13,7 M$ ont été versées via l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) contrairement à 72 M$ l’an passé. Cette année, le secteur bovin a été particulièrement touché par ces interventions.
Les contributions du programme Agri-stabilité s’élevaient à 3,3 M$ auxquels s’ajoutent 358 000 $ provenant du programme Agri-Québec Plus. Des contributions gouvernementales de 19,1 M$ ont été versées aux participants dans le cadre du programme Agri-investissement et du programme Agri-Québec. Les entreprises assurées au Programme d’assurance récolte (ASREC) ont reçu des indemnités de 555 000 $, majoritairement pour les grandes cultures. Ces investissements sont légèrement supérieurs à l’an passé.
Des prêts de 164 M$
En Chaudière-Appalaches, moins de prêts ont été consentis dans la dernière année aux entrepreneurs par La Financière agricole. Ils s’élèvent à 164 M$ contrairement à près de 203 M$ en 2013-2014. Néanmoins, il s’agit de près de 15 % du volume total consenti par l’organisation pour cette même période à l’ensemble de la province. De ce montant investi en 2014-2015, 125 M$ ont été accordés à des entreprises laitières, acéricoles et porcines. Le volume de financement forestier a atteint 8,3 M$ soit 600 000 $ de plus que l’année passée.
Quant à l’aide financière à la relève, la Financière agricole a appuyé 12 jeunes de plus que l’année dernière. En tout, 76 producteurs de la région ont reçu des aides de 2,1 M$ dans leur projet d’établissement ou de démarrage en agriculture.
À cela s’ajoutent des tarifications avantageuses dans l’application des autres programmes, notamment au chapitre du financement et du Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA).