Le Circuit électrique souhaite plus de bornes en région
L’inauguration de la 29e borne de recharge rapide en province à Saint-Georges n’est qu’un début pour le plus important réseau public, le Circuit électrique. En Chaudière-Appalaches comme partout en province, ce regroupement veut accroître la disponibilité de ces bornes.
Gina Savard, chef régional des relations avec le milieu à Hydro-Québec et représentante du Circuit électrique, souligne que l’arrivée d’une nouvelle borne de recharge rapide aux Pères nature à Saint-Georges sera bientôt l’une des nombreuses bornes à être implantées en Chaudière-Appalaches en 2016.
«Actuellement, nous cherchons davantage à implanter des bornes rapides, puisque les gens ont encore des inquiétudes à ce propos. Le partenariat avec le privé est intéressant. Ici à Saint-Georges, c’est un choix de l’entreprise privée ce qui constitue un modèle novateur, dit Mme Savard. C’est grâce à des initiatives comme celles-ci que nous pouvons soutenir l’arrivée sur nos routes d’un nombre croissant de véhicules propulsés à l’électricité.»
Le Circuit électrique offre 575 bornes publiques de 240 volts et de 400 volts au Québec, dont 12 en Chaudière-Appalaches aux 7500 membres du réseau à travers le Québec. Parmi ce nombre, 190 propriétaires de véhicules électriques se trouvaient en Chaudière-Appalaches.
L’AVEQ poursuit le même but
Le directeur régional de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), Neil Mathieu, se réjouit que Saint-Georges ait finalement une borne de recharge rapide. Celui qui a aidé à l’implantation de celle-ci s’attaquera à développer ce réseau en Beauce-Etchemins. «Mon prochain dossier est l’ajout d’une borne publique à Lac-Etchemin. En ce moment, Bellechasse et Les Etchemins ne sont pas desservies», affirme M. Mathieu.
Plusieurs entrepreneurs sont intéressés à emboîter le pas dont le propriétaire du restaurant Martini de Lac-Etchemin.
Contrairement à une borne de recharge rapide, le coût d’une borne publique est près d’un millier de dollars ce qui favorisera son implantation dans la région. «Notre but est qu’il y ait une borne publique dans toutes les municipalités. Il n’y aurait donc pu d’anxiété ni de casse-tête pour les propriétaires de véhicules électriques», soutient M. Mathieu.