Le CUA enregistre une hausse de 14,3 % de la clientèle
Le Centre universitaire des Appalaches (CUA) compte 255 étudiants inscrits à ses programmes crédités. Bien que le recrutement demeure un enjeu de taille pour l’institution, la directrice de l’établissement, June Hodgson, est satisfaite de cette hausse de 14,3 % de sa clientèle.
Cette hausse est notamment due au fait que le CUA a obtenu l’autorisation de démarrer son certificat en administration des affaires à temps partiel le 31 août dernier. Une cohorte de 18 étudiants étudiera ici grâce à un jumelage avec une classe de Rivière-du-Loup offert en collaboration avec l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Très heureuse que ce certificat voit le jour grâce à un partenariat novateur, Mme Hodgson croit que le jumelage est la formule d’avenir pour la formation universitaire en régions.
Parmi les autres nouveaux programmes offerts à temps partiel, le CUA a pu démarrer une première cohorte en cinq ans en travail social. Il s’agit d’un tout nouveau programme offert également par l’UQAR qui comptera 30 étudiants déjà employés sur le marché du travail. «Cela est une bonne nouvelle parce que la demande est grande tant chez les employeurs que les individus», informe Mme Hodgson. Il y a eu notamment 110 demandes d’admission à ce programme.
Le redéploiement de programme avec l’Université Laval en soins infirmiers a suscité beaucoup d’intérêt du milieu. Au total, 35 personnes des régions du Granit, des Appalaches et de la Beauce sont inscrites à cette passerelle DEC-BAC qui correspond davantage aux besoins de l’employeur.
Pour l’hiver 2016, le CUA souhaite démarrer une nouvelle cohorte pour le certificat en trouble du spectre de l’autisme. Ce programme se veut un complément pour les gens intervenants auprès de cette clientèle.
Une ombre au tableau
Pour la première fois depuis 1998, le CUA n’offrira pas le baccalauréat en enseignement préscolaire, l’unique programme à plein temps de l’institution. Le CUA a trimé dur pour arriver à un protocole d’entente avec l’Université Laval pour dispenser la formation à un groupe réduit de 15 personnes. Cependant, il n’y a eu que 11 inscriptions. Le 19 juillet dernier, ces étudiants ont dû se tourner vers d’autres alternatives et ne pourront être formés dans leur milieu. «C’est une année d’exception», constate Mme Hodgson. Elle précise que la pérennité du programme n’est pas en jeu. Habituellement, le CUA a des groupes d’une vingtaine d’étudiants.
Autres formations en demande
Les formations en entreprises sont très courues. L’an dernier, le CUA en avait offert 14 formations. Seulement cet automne, il y en aura 13 dispensées sur les sites de Thetford Mines, de Saint-Georges et de Sainte-Marie. «C’est du jamais vu», explique Mme Hodgson.
Ces activités adaptées aux besoins des entreprises sont offertes sur une ou deux journées. Subventionnées par Emploi-Québec, ces formations sont disponibles à moindre coût (10 $ à 15 $) pour les participants. Le coût réel avoisine les 800 $.
Mentionnons que la clientèle est stable pour les cours de l’université du 3e âge à Saint-Georges et à Thetford Mines.