Le décès de son enfant n’a pas découragé Érika Émond

Âgée de 27 ans, Érika Émond a vécu une fausse couche en 2010 en raison d’une maladie appelée trisomie 18. Cela ne l’a pas empêchée de poursuivre son rêve de fonder une famille.

La trisomie 18 est une maladie congénitale provoquée par la présence d’un chromosome surnuméraire pour la 18e paire. Cette dernière entraîne des malformations importantes durant la grossesse menant presque toujours au décès du bébé avant l’accouchement.

«Ça attaque des organes comme le cœur, les poumons et les reins en les rendant non fonctionnels. Personne dans ma famille n’avait déjà vécu ce genre de situation», précise Érika Émond.

Dans son cas, elle a perdu son enfant à la 32e semaine de grossesse. «Un jour, j’ai arrêté de le sentir bouger dans mon ventre. En passant une échographie, les médecins ont vu que son cœur ne battait plus», se souvient-elle.

La grossesse étant avancée, Érika Émond a été provoquée pour accoucher du bébé décédé. Après que l’autopsie ait confirmé la cause de la mort, Érika a tenu à organiser un enterrement officiel pour ce premier enfant qu’elle n’aura jamais connu vivant.

«Ça aide à faire le deuil en sachant que le bébé est parti en paix. Accoucher d’un bébé décédé est douloureux pour l’âme, mais j’ai tenu à le bercer, le coller et l’embrasser pour lui dire adieu de la bonne façon», explique-t-elle.

Aujourd’hui, Érika Émond a un garçon de trois ans et une fille d’un an. Un autre garçon s’ajoutera à la famille en décembre.

«J’ai rencontré un généticien qui m’a dit que la trisomie 18 est un événement isolé et très rare. J’ai eu de la peine, mais ça n’avait pas enlevé mon désir d’avoir des enfants», conclut celle-ci.

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