Le Funfly : un événement rassembleur pour les amateurs d’aéromodélisme

Les 3 et 4 septembre, le club Les Phoenix était l’hôte de son Funfly, le dernier grand rendez-vous estival des amateurs d’aéromodélisme au Québec. L’événement a su attirer les foules ainsi que d’une centaine de pilotes de partout en province et même du Nouveau-Brunswick sur le site situé à Saint-Jean-de-la-Lande.

«Le beau temps a aidé parce que les pilotes étaient au rendez-vous et le public aussi», commentait le président du club d’aéromodélisme Les Phoenix, Daniel Morin satisfait de la tenue de l’événement.

Jean-François Lévesque de Brossard participe à ce rendez-vous annuel depuis 2006. «Je suis en Beauce le week-end de la fête du Travail, c’est non négociable. C’est le party avec les amis. Il y a le fun avant tout, puis on vole un peu si l’on a du temps», souligne ce dernier bien content de sa visite cette année.

Des pilotes qui épatent la galerie

Pendant le week-end, les participants ont eu l’occasion de voir des pilotes habiles et surdoués tels que Keven St-Cyr, 15 ans, de Kingsey Falls, qui manie l’hélicoptère comme pas un au Québec. Un autre qui ne passe jamais inaperçu est Daniel Laliberté, 25 ans, de Saint-Georges. Celui-ci a pu faire montre de son talent en dépit de problème mécanique de l’un ses appareils samedi. Avec ses deux avions, il a réalisé plusieurs acrobaties, dont du surplace, ce qui exige beaucoup de doigté et une bonne maîtrise de soi. Dès l’an prochain, M. Laliberté caresse le rêve de se qualifier au Championnat du monde de l’International Miniature Aerobatic Club qui se déroulera en Indiana en 2018. «C’est un trip à faire au moins une fois dans une vie», dit le pilote de Saint-Georges.

L’aéromodélisme est accessible

Le club, qui compte 26 membres, sera de plus en plus présent dans la communauté afin de recruter de nouveaux passionnés.

En ce sens, les organisateurs ont invité le corps de cadets de l’Escadron 890 de Saint-Georges avec deux simulateurs de vols par ordinateurs. Cette initiation au pilotage a attiré plusieurs jeunes et même des participants de Destination Loisirs de passage à Saint-Georges pour l’occasion. «Pour apprendre à voler, faire du simulateur, c’est l’idéal. Cela ne coûte presque rien. La formation est plus courte avec un simulateur», mentionne le président du club.

Bien que certains pilotes investissent des milliers de dollars dans des appareils, la passion d’aéromodélisme peut se faire à faible coût soit près d’une centaine de dollars, d’après M. Morin. Des engins peuvent être conçus à partir de panneaux de styromousse ou de plastique (Coroplast), incluant l’électronique pour le faire voler. Dimanche, le public a eu une démonstration d’une bataille d’avions de ce type dans le ciel. Le but est de provoquer des collisions…

Pour plus de détails visitez le site du Club.