Le huitième Salon des vins est un succès sur toute la ligne
La huitième édition du Salon des vins de Saint-Georges a accueilli près de 900 personnes, dimanche après-midi, dont près de 75 % en étaient à leur première visite.
Le président du Salon des vins, Philippe Vinot, parlait déjà d’un succès vers les 14h30. Il faut mentionner que la grande salle du Georgesville fourmillait d’amateurs de vins venus faire des découvertes.
Il note aussi que plus de jeunes se sont déplacés pour l’occasion. «On a un très bel achalandage et le taux de satisfaction est bon», mentionne M. Vinot.
D’ailleurs, la majorité des gens présents représentait une nouvelle clientèle au Salon des vins. «Ça démontre qu’il y a une relève et un intérêt de la part de la nouvelle génération. La nouvelle génération est plus ouverte et souvent ils sont en mode découverte», ajoute le président.
Quelques centaines de produits étaient sur place et les exposants n’ont pas chômé de l’après-midi. En plus de traditionnel kiosque de la SAQ, on retrouvait sur place plusieurs importateurs privés, du Québec et d’ailleurs.
De plus, avec les bouchées servies par les étudiants en cuisine, le sommelier Michel Jacques proposait des accords mets et vins qui ont été fort populaire.
Les conférences ont aussi été fort populaires. Celle du porte-parole pour la troisième année consécutive, Philippe Lapeyrie, a été complète très rapidement et de nombreuses personnes n’ont pu rentrer dans la salle.
«Il y a vraiment un engouement et une curiosité des gens. Les gens embarquent, ce n’est pas comme d’autres salons. Je compare celui de Saint-Georges à ceux de Victoriaville et de Saint-Léonard d’Aston», explique M. Lapeyrie, enthousiaste. «Il y a un fort engouement de la part des jeunes pour les métiers de bouche», ajoute-t-il.
Bouchées
Le chef et enseignant au DEP en cuisine au Centre de formation des Bâtisseurs, Bruno Hippeau, était ravi de la réponse du public pour les bouchées offertes par ses étudiants. Il s’agissait d’une nouveauté cette année et il n’y a eu que de bons commentaires. «On ne s’attendait pas à une réponse aussi bonne et les gens démontrent de l’intérêt pour les recettes», indique-t-il.
Il ajoute même que plusieurs restaurateurs de la région ont apprécié. M. Hippeau est particulièrement satisfait de l’ensemble de l’événement qui lui permet de faire de la publicité pour le DEP en cuisine et en même temps, donner de l’expérience pratique aux étudiants en ces temps de pénurie de main-d’œuvre dans les métiers de bouche.
Au total, les étudiants ont créé six bouchées différentes et déjà vers 15h, il n’en restait plus beaucoup, sur les 1 700 préparées, selon M. Hippeau. «J’ai dit aux étudiants que si on n’en avait plus à 16h, ce serait un succès total».