Le Ministère explique les récentes fermetures du barrage Sartigan

Pour la troisième fois en près d’un mois, la voie de circulation du barrage Sartigan à Saint-Georges devra être fermée, et ce, du 19 au 23 septembre prochain entre 8h et 17h. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques explique que les fermetures fréquentes de cette voie sont nécessaires au bon fonctionnement de l’ouvrage.

Cette semaine, le Ministère réalisera la seconde campagne d’auscultation annuelle de l’ouvrage qui consistera à prendre des mesures avec des appareils de haute précision pour vérifier le comportement du barrage comme son déplacement. Les milliers d’utilisateurs du barrage devront emprunter une fois de plus le pont David-Roy (route 271) pour enjamber la rivière Chaudière.

Deux autres fermetures ont aussi eu lieu récemment. Les 17 et 18 août, le Ministère avait dû réparer un instrument de mesure situé sur la voie de circulation. Du 7 au 9 septembre, des travaux de réfection de la chaussée ont été réalisés conjointement par le Ministère et la Ville de Saint-Georges.

Une attention particulière…

Ce barrage ayant fait l’objet d’une modernisation de 22 M$ complétée en 2013 nécessite une attention particulière du Ministère. «Le barrage Sartigan est un barrage mécanisé nécessitant plusieurs interventions, entre autres, la maintenance des appareils d’évacuation (vannes et pertuis), l’entretien correctif, l’auscultation et les inspections régulières pour vérifier toutes les composantes du barrage», explique Clément Falardeau, relationniste au Ministère.

«D’autre part, la réalisation en simultanée de ces interventions est difficile, voire impossible, en raison de leur incompatibilité. Par exemple, il ne doit y avoir aucune activité sur le barrage pour réaliser une campagne d’auscultation», ajoute M. Falardeau.

En vertu de la Loi sur la sécurité des barrages, le barrage Sartigan doit faire l’objet d’un minimum de deux inspections annuellement. La première a été réalisée plus tôt cette année. La seconde aura lieu d’ici la fin de l’année 2016. Les rapports de ceux-ci ne sont pas rendus publics.

Rappelons que l’ouvrage, érigé en 1967, a pour but de résister aux impacts que pourraient entraîner d’éventuels événements climatiques extrêmes.