Le Pharmachien explore les sujets tabous reliés à la santé
C’est devant une salle bondée de 180 personnes à la Bibliothèque municipale de Saint-Georges qu’Olivier Bernard, créateur du blogue scientifique Le Pharmachien, a prononcé sa conférence intitulée La santé : du vrai, du moins vrai et du n’importe quoi le 16 février dernier.
Lors de son discours, celui qui est pharmacien de profession a abordé quatre sujets reliés à la santé. En passant par les vitamines et le système immunitaire, il s’est également arrêté sur les antioxydants et les toxines. M. Bernard, à l’aide d’une touche humoristique propre à lui, a notamment profité de l’occasion pour discuter des produits que l’on retrouve dans les pharmacies et dont les effets écrits sur la boîte ne sont pas toujours véridiques.
À titre d’exemple, il a parlé de l’échinacée, qui est censé soulager la grippe si l’on en croît les inscriptions sur la boîte. Toutefois, les recherches effectuées sur le sujet démontrent tout le contraire, selon lui.
Par ailleurs, Olivier explique que l’une des raisons qui l’a poussé à créer son site était son degré de frustration par rapport à ce qui est dit sur la santé. «Je sentais qu’il y avait beaucoup de croyances bizarres par rapport à la santé. Lorsque j’ai lancé Le Pharmachien, un de mes objectifs était de créer un contrepoids par rapport à tout ce qui est dit sur la santé et qui n’est pas nécessairement vrai», raconte-t-il.
M. Bernard a conclu sa présentation en rappelant que les gens ne doivent pas croire tout ce qui se dit sur la santé. Il ajoute également que rien ne peut remplacer le fait d’avoir de saines habitudes de vie pour être en forme.
Une véritable passion
L’un des aspects à ne pas oublier dans la démarche d’Olivier est que ce dernier ne vit pas de son blogue ou même des livres qu’il a écrits. Même s’il reconnaît que son site Internet lui prend passablement de temps, celui qui est originaire de Québec admet qu’il prend beaucoup de plaisir à parler de la santé. «Je me sens utile et je sens que les gens accrochent sur ce que je fais. J’ai vraiment l’impression que mon travail commence à avoir un impact sur la population», mentionne-t-il.
Olivier Bernard en était à une première conférence à Saint-Georges, lui qui en donne depuis 2012. Il a beaucoup apprécié l’expérience, quoiqu’il ait été agréablement surpris de voir le nombre de personnes qui se sont déplacées pour assister à sa conférence.